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Emprunts et détournements
Scannez tout ce qui se publie. (Brillat-Savarin, Diderot, les Inrockuptibles, Fernand Léger, Robert Walser, liste non exhaustive…) Recherchez «poésie» ou «poétique». Sélectionnez alors les paragraphes entiers. Sélectionnez-en d’autres, et remplacez un nom par «poésie», un adjectif par «poétique». Au besoin insérez «poésie» ou «poétique». Mettez «poésie» et «poétique» en caractères gras. Insérez des sauts de page entre chaque paragraphes. Imprimez l’ensemble : soixante-quatre fragments, empruntés ou détournés. La preuve est faite que toutes les activités humaines (la littérature et la musique, et la peinture, et le cinéma, et la technique, et la gastronomie par exemple) sont des activités «poétiques», des filles de la «poésie».
(Jean-Luc Bayard, Cahier Critique de Poésie n°13)
Cette répétition formelle nous engage dans une représentation mentale de l’espace et du temps, d’une poésie saisissante.
La pièce «Los Angeles» montre une enquête poétique de l’artiste dans cette ville, sur la présence éventuelle d’anges dans une ville au nom si évocateur.
J’ai trouvé énormément de poésie à cette vision qui est vue latéralement.
Et le lendemain j’allais voir votre film au Studio des Ursulines. Je l’ai vraiment aimé et dans le genre documentaire poétique, le mieux réussi.
Un hymne à l’Allemagne tel que les allemands ne l’oseraient pas. Évocation argumentée et poétique de la mémoire occultée de ce pays démembré puis reconstruit.
LIRE PLUSOr l’année même où Marey publiait sa somme sur le mouvement, un poète, disciple de Claude Bernard et de Bergson, composa tout un recueil de pensées sur une ancienne méthode graphique doublée d’une véritable «expérience intégrale», visualisant toute connaissance d’une manière à la fois scientifique et poétique, technique et artistique.
Maintenant il y a le scénario! Ça me paraît un tantinet romantique, entre le réalisme et la poésie pure!
Mais pourquoi le récit s’arrête-t-il là, à la fin de cette sorte de prologue au roman d’amour que les personnages vont désormais vivre au grand jour, exposant sans vergogne aux regards malveillants une passion qui défraie la chronique? Ne serait-ce pas tout simplement parce que les choses sont malgré tout rentrées dans un ordre qui n’est plus potentiellement poétique?
Pour avancer dans la question des relations entre texte et musique, il semble donc nécessaire de se demander comment peut s’effectuer chez Schönberg l’opération – on ne sait trop s’il faut employer ici le terme de traduction, ou de transfert, ou encore de ressaisissement – qui consiste à passer de l’idée poétique au processus sonore, d’un «sens» littéraire à un «sens» musical.
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