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Littéralicismes

par David Christoffel

Couverture d’ouvrage : Littéralicismes
Fiche technique :Prix : 10,50 € EUR
ISBN : 978-2-914688-98-7
Taille : 14,00 x 18,00 cm
Pages : 78

Poésie digitale après traductions automatiques

David Christoffel manipule les prothèses électroniques destinées à nos écrits pour en tirer d’étranges formulations poétiques. Il écrit : « J’appelle littéralicisme la joie venue d’un bonheur d’expression né d’une traduction trop littérale. Devant l’abrupte non-rondeur de tournures sans auteur, n’étant pas plus inventives que choisies, l’art qui consiste à les cueillir et les rogner pour ne pas les signer, est question de ne pas faire du concassement le trop-plein. » Ainsi les heurts syntaxiques des traductions automatiques sont-elles la source d’un retraitement de l’expression écrite et la matière d’un cut-up que l’on retrouve ici en belle page. Des notes au sujet de cette élaboration apparaissent en fausse page, comme projetées en cadre. Ces refenêtrages mettent le fil du texte en tension, entre critique et poésie. La mise en regard des deux textes produit des continuités accidentelles qui ajoutent une dimension supplémentaire au poème.

Parution :
Extrait :

Mais. Ce n’est pas parce que la méfiance est de bon aloi qu’il faut se méfier de la méfiance. Par contre, il faut se méfier du bon aloi. Par exemple, le bon aloi peut entendre qu’il peut être cocasse, voire poétiquement cocasse, de faire traduire

des modèles

Ainsi, les importances originales ont été remplacées

En outre, quelques constructions nouvelles sont nées

respectivement,

des prises directes dépôt aussi.

Ces mots ne pouvaient plus naturellement participer

le 2ème décalage de son, de sorte qu’ils sont

plus semblables sous leurs formes

À propos de l’auteur

David Christoffel est né en 1976, à Tours. Il vit et travaille à Clichy. Il a approfondi la clarinette à l’école de Musique de Luçon, la philosophie à l’université de Nantes et la musicologie à l’EHESS. Présentateur et chroniqueur pour Sophia, la banque de programme de Radio France, depuis 2000, il a également collaboré dès 2010, à l’émission de France Culture "Les passagers de la nuit". En plus des opéras parlés où la poésie et la musique se parataxent, il publie dans les revues papier BoxonIl Particolare, Action restreinte, EnculerSocial-TraîtreChimères et, sur internet, Criticalsecret et La Revue des ressources. Depuis 2004, entre la poésie, la musique et la radio, il enregistre également des créations sonores et des audio-performances.

Bibliographie

Consolante électorale, collection "Trait court", Passage d'encres, 2015 • Judex, collectif avec LL de Mars, Cinquième couche, 2015 • Argus du cannibalisme, Publie.net, 2011 • Joubertiade, collection "à La Motesta Â", Fidel Anthelme X, 2011 • Littéralicismes, L'Attente, 2010 • David Christoffel comix, avec Colville Petitbon, 2010 • Ventouses et autres amitiés, HAPAX magazine, 2010 • Récital pour Hyppolite, 36 édition, 2009 • Dialogique pour l'Origine des individus, Criticalsecret, 2009 • J.T.A.C., Artchipel, 2009 • Tractions Wah-wah, Voix éditions, 2008 • Avec Tarkos dans le titre, Cahiers de la Seine, 2008 • Traité du délassement, Hapax, 2007 • Faustroll à l'étouffé, Cynthia 3000, 2007 • La Lune indexée, portfolio avec Igor Delmas, 2005 • Cela n'étant dire, Lisières, 2004 Liste des publications multimedia sur le site de l'auteur


Ruines à rebours

par Emmanuel Hocquard

Couverture d’ouvrage : Ruines à rebours
Fiche technique :Prix : 11,00 € EUR
ISBN : 978-2-914688-96-3
Taille : 14,00 x 18,00 cm
Pages : 56

Essai d’histoire et d’architecture à Tanger
Avec le soutien du Centre National du Livre

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Tanger retrouve son statut international, perdu sous l’occupation par l’Espagne franquiste, et connaît, dans la décennie qui suit, une prospérité et un art de vivre sans précédent. Durant cette courte période, son cosmopolitisme très particulier – un des charmes de la cité – atteint son apogée. Après son rattachement au Maroc, en 1956, la ville se recroqueville lentement sur elle-même jusqu’à la première guerre du Golfe. Les capitaux en fuite se remettent alors à affluer et, grâce aux spéculateurs et aux promoteurs, la ville et ses alentours commencent à se hérisser de constructions démesurées, vides et clinquantes, qui ruinent peu à peu ce site exceptionnel. Chaque jour qui passe, les traces du Tanger international s’effacent irrémédiablement, et "cette ville qui était entourée de cimetières depuis toujours, dit Juanita, est devenue elle-même un cimetière." (Angel Vazquez)

Parution :
Thématiques :
Extrait :

La notion de ruine concernera des objets architecturaux. Et plus précisément des édifices généralement creux, autrement dit les constructions qui, à l’origine, habitées ou non, mettaient en relation un dedans et un dehors. Ce qui fait ruine, c’est moins l’état de délabrement, de dégradation ou de destruction d’un bâtiment que la tombée de ce qui, auparavant, servait à séparer ou à faire communiquer, sur une infinité de modes, des dedans et des dehors. Ruine désigne cette tombée. “ Tomber en ruine ” est un pléonasme. Ruine atteste proprement l’annulation des différenciations entre intérieur et extérieur.

Critiques :Anne Malaprade dans POEZIBAO a écrit:

La circulation des mots procure un bonheur intense à celui qui les emploie : j’écoute la chaîne des mots dans laquelle je plonge avec délice, prise dans un courant qui me relie et me contient tout à la fois : « […] et je pense que se tenir comme ça très calme entre ça et ça est le bonheur ». Ce flux, ce courant, ce mouvement incessant, Emmanuel Hocquard l’identifie à une ville, Tanger, dont il dresse un diptyque temporel en confrontant sa mémoire à un processus rigidifiant toute chronologie. Qu’est-ce que ces Ruines à rebours nous disent du monde tel qu’il va, de l’architecture telle qu’elle crispe le mouvement, et de la vie telle qu’elle pourrait, peut-être, être œuvre d’art ? Dans les années cinquante, cette cité au statut international vivait à toute allure, à tous vents, traversée par des influences multiples qui en firent une véritable île au trésor. Par la suite, rattachée au Maroc, la ville s’est figée : les mouvements et les échanges se sont taris, le dehors a cessé de fluidifier le dedans, et les forces centrifuges qui s’y exprimaient ont décliné.

Anne-Françoise Kavauvea a écrit:

Lorsque le temps fige les lieux dans un ailleurs peuplé de souvenirs qui en deviennent la fonction, la ville s'ouvre à tous les vents. Carrefour politique, géographique, temporel, Tanger se dégrade, mais étrangement, ce mouvement est devenu imperceptible ; le seuil entre le vivant et la mort semble aboli. De cette déshérence (qui sont ceux qui en ont construit l'identité ? A qui a-t-elle été transmise ?) naît une beauté fragile mais immuable comme celle d'un délicat insecte piégé dans l'ambre translucide que la lumière irise.
Quel texte !


À propos de l’auteur

Emmanuel Hocquard est né à Cannes en 1940, décédé à Mérilheu en 2019. Poète, traducteur et éditeur, il a fondé et co-dirigé, avec Raquel Levy, les éditions Orange Export Ltd. (1973-1986) et a dirigé le département de Littérature contemporaine à l’A.R.C. (musée d’Art Moderne de la ville de Paris) de 1977 à 1991. Il a rencontré le peintre Alexandre Delay à la Villa Médicis (1987) avec lequel il a fait plusieurs livres. En 1989, il fonde Un bureau sur l’Atlantique, association destinée à favoriser une meilleure connaissance, en France, de la poésie américaine contemporaine, qu’il a co-dirigé avec Juliette Valéry.

Bibliographie

- Le cours de Pise, P.O.L, 2018 - Muriel film, cipM, 2017 - Ce qui n'advient pas, post-scriptum (Une grammaire de Tanger V), coll. "Le Refuge en Méditerrannée", cipM, 2016 - Avant, épilogue (Une grammaire de Tanger IV), coll. "Le Refuge en Méditerrannée", cipM, 2012 - Les coquelicots (Une grammaire de Tanger III), coll. "Le Refuge en Méditerrannée", cipM, 2011 - Ruines à rebours, L'Attente, 2010 - Méditations photographiques sur l'idée simple de nudité, P.O.L, 2009 - Les babouches vertes (Une grammaire de Tanger II), institut français Tanger Tétouan / cipM, 2009 - Une grammaire de Tanger, institut français Tanger Tétouan / cipM, 2008 - Conditions de lumière, P.O.L, 2007 - Terrasse à la Kasbah, cipM, 2006 - Tanger / Marseille, Un échange de poésie contemporaine, coll. "Import/Export", cipM, 2004 - Silva, contrat maint, 2003 - L’Invention du verre, P.O.L, 2003 - L'Invention du verre, coll. "Week-End", L'Attente, 2001 - Ma Haie - Un privé à Tanger 2, P.O.L, 2001 - Le Consul d’Islande, P.O.L, 2000 - Un test de solitude, P.O.L, 1998 - Cette histoire est la mienne, Petit dictionnaire autobiographique de l’élégie, Notes, 1997 - Le Voyage à Reykjavik, avec Alexandre Delay, P.O.L, 1997 - Les Oranges de Saint-Michel, avec Juliette Valéry, Stèles, 1996 - L’Année du goujon, avec Juliette Valéry, À Passages / Le Coupable, 1996 - Allô, Freddy ?, avec Juliette Valéry, cipM / Spectres Familiers, 1996 - Codicille, Librairies Atlantiques, 1995 - Theory of tables, trad. Michael Palmer, O-Blek éditions, 1994 - Le Commanditaire, avec Juliette Valéry, P.O.L, 1993 - Théorie des tables, P.O.L, 1992 - Hier, avec Alexandre Delay, musée de l’Élysée, Lausanne, 1991 - Les Élégies, P.O.L, 1990 - Le Cap de Bonne-Espérance, P.O.L, 1989 - Deux étages avec terrasse et vue sur le détroit, Royaumont, 1989 - La Bibliothèque de Trieste, Royaumont, 1988 - Un privé à Tanger, P.O.L, 1987 - Le Modèle et son peintre, avec Alexandre Delay, Villa Médicis, 1987 - Des nuages et des brouillards, Spectres Familiers, 1985 - Aerea dans les forêts de Manhattan, P.O.L, 1985 - Une ville ou une petite île, Hachette / P.O.L, 1981 - Une journée dans le détroit, Hachette / P.O.L, 1980 - Les dernières nouvelles de l’expédition sont datées du 15 février 17 . ., Hachette / P.O.L, 1979 - Album d’images de la villa Harris, Hachette / P.O.L, 1978 Anthologies - Tout le monde se ressemble, une anthologie de poésie contemporaine, P.O.L, 1995. - 49 + 1 nouveaux poètes américains (avec Claude Royet-Journoud), Un bureau sur l’Atlantique / Royaumont, 1991. - 21 + 1 poètes américains d’aujourd’hui (avec Claude Royet-Journoud), Delta, 1986. - Orange Export Ltd. 1969-1986 (avec Raquel Levy), coll "Poésie", Flammarion, 1986, 2020. - Monostiches / one-line poems (avec Claude Royet-Journoud), Notes, 1986.


Movimento

par Anne-Gaëlle Burban

Couverture d’ouvrage : Movimento
Fiche technique :Prix : 10,50 € EUR
ISBN : 978-2-914688-95-6
Taille : 14,00 x 18,00 cm
Pages : 70

Biographie fictive

Ici ni grands mots ni grandes idées. Du texte en pente douce. La vie par petites touches. Un mot parfois touche une chose, la caresse, l’effleure, puis l’abandonne à sa vie propre, à son autonomie fragmentaire. Ça n’était qu’un instantané – un agrégat provisoire de pensées, de rêveries, d’araignée dans la douche et de lumière à la fenêtre. Tout est étrange, tout est familier. Tout est quotidien, tout est l’infini.
François Bégaudeau

Parution :
Extrait :

Elle sort une cigarette de son paquet et la met à sa bouche. Son briquet sort une flamme timide avant de créer le foyer distraitement attendu. Elle, elle a des destinations souhaitées : Bretagne, Dordogne et plus si affinités. Le rythme, après c’est une question de probabilités. Les vacances, pour elle, ce n’est pas un soufflé. Les vacances pour elle ça n’existe pas. Ce qui l’intéresse c’est le chemin parcouru d’un point A à un point B. Pour l’itinéraire, elle aime se reposer sur lui. Lui avec elle donnent naissance à une hodologie jusqu’ici insoupçonnée. L’étude des chemins ça lui plaît. Cette tension la fait être. Elle ne savait pas qu’elle pouvait être autant. C’est fatiguant même parfois tellement elle se sent être, question d’endurance. Elle qui faisait du footing pour ne plus sentir. Aujourd’hui, il lui a appris à remarquer et elle adore ça, parfois ils surlignent les mêmes détails d’un paysage, parfois pas et c’est bon.

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La voilà qui danse avec son stabilographe dans le paysage défilant.

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À propos de l’auteur

Anne-Gaëlle Burban est née en 1976 à Orléans.
Elle vit en Dordogne où elle développe depuis 2006 un système protéiforme d’interventions créatives. Sa démarche questionne l’art de la rencontre et joue sur l’évidence du quotidien et son questionnement.  Elle utilise la parole, la peinture, l’écriture et la vidéo comme autant de langages formels qui visent à capter, traduire et explorer cette praxis de la vie et de sa brièveté.
Bibliographie
Movimento, éditions de l'Attente, 2010


Hors-cage

par Michelle Noteboom

Couverture d’ouvrage : Hors-cage
Fiche technique :Prix : 10,50 € EUR
ISBN : 978-2-914688-93-2
Taille : 14,00 x 18,00 cm
Pages : 76

Punk poésie

Le poème défie les conventions de la narration linéaire, se déroulant comme un flux de conscience. Il invite à plonger dans un monde où les frontières entre rêve et réalité s’estompent, où les images se superposent et se transforment les unes les autres. À travers des descriptions parfois surréalistes, l’autrice évoque une gamme d’émotions et d’expériences, de la nostalgie à l’ironie en passant par le désir et la confusion. Au fil des pages apparaissent quelques motifs récurrents : la nécessité d’arrêter la machine et de se délivrer de tout subterfuge, emprise ou cocon. Le feu sur le patriarcat est nourri, à coups d’aphorismes cinglants.

Lecture d'un extrait par l'autrice

Parution :
Traducteurs :
Thématiques :
Extrait :

Souvent les choses avancent parce que tu es là.
Reste un jardin vide d’actions, de poissons, sorte de lointaine explosion nucléaire. Ces taches rouges de ratures, témoins de nous en nos ébats, pourraient aussi bien être fleur ou cerveau. Combien as-tu mangé de petits animaux cette année ? Rugueux file à rebours entre mitaines noires, soulagement de ne pas être la cible pour une fois. Il est 2 h du matin et je t’aime (juste parce que tu es une fille et que tu ne flanches pas). Oui, il l’a bien impressionnée en étalant ses connaissances sur les abeilles / les oiseaux, mais faire des bourrelets les yeux fermés durant ce qui est peut-être l’année des dernières chances, ça ne te mènera nulle part. Apprendre le violon par osmose, soirées entières consacrées à inventer de nouveaux trucs pour se curer le nez en public. Il y avait ce dessin d

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une femme dont les dents étaient des oies ou des chevaux plutôt en fait à cause de quelque chose à propos de descendre une montagne. Manivelle vite le rythme en découlant de l’enroulé du bras en regardant les fils se tisser de bois en objets par exemple une corde. Mouvement défini comme attaques ou orgasmes à répétition selon le jour et l’humeur générale. Parfois les chaussures fournissent d’importants indices sur l’identité.

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Critiques :Frédéric Lacoste dans SPIRIT n°60 a écrit:

« Dès les premières pages, tout est déjà là, dans cette langue nerveuse et visuelle qui ne s’embarrasse d’aucun corset et qui semble constamment célébrer, sur le mode de l’ivresse baudelairienne, la poésie comme espace sauvage de pure liberté […]. Puis au fil des pages apparaissent quelques motifs récurrents : la nécessité d’arrêter la machine et de se délivrer de tout subterfuge, de toute emprise ou cocon. À cet égard, le feu sur la famille est nourri à coups d’aphorismes cinglants […]. Bref, avec ce premier livre publié en France, Michelle Noteboom nous sert un cocktail bien tassé, tonique et irrévérencieux en diable. »


À propos de l’auteur

Michelle Noteboom, née en 1969, américaine du Michigan, vit à Paris depuis 1991. Poète et traductrice, elle a co-dirigé la série de lectures IVY Writers avec Jennifer K. Dick pendant plusieurs années. Elle est l'auteur en anglais de Roadkill (Corrupt Press, 2013), The Chia Letters (Dusie Kollektiv, 2009), Edging (Cracked Slab, 2006) qui a remporté le Heartland Poetry Prize, et une traduction de Frédéric Forte (Minute-Operas, avec Daniel Levin-Becker, Ian Monk et Jean-Jacques Poucel, Burning Deck, 2015).
Bibliographie (en français)
Hors-cage , traduit par Frédéric Forte, L'Attente, 2010


voyer en l’air

par Anne Portugal

Couverture d’ouvrage : voyer en l’air
Fiche technique :Prix : 6,50 € EUR
ISBN : 978-2-914688-94-9
Taille : 14,50 x 20,00 cm
Pages : 24

Poésie de fragments

En soustrayant quelques syllabes aux mots de ses poèmes, Anne Portugal transforme la réduction en ouverture des possibles et laisse le champ libre à toute combinaison. « Si le livre s’appelle voyer en l’air, c’est parce que l’air est son élément. Non pas l’air qu’on se donne, mais celui qu’il est salutaire d’aller prendre parfois. » (Pierre Parlant)

voyer en l'air a été initialement publié dans la collection Week-end en 2001.

Parution :
Thématiques :
Extrait :

nêtre du salon

tastique

louses impeccables

ment sympa*

ore un dîner

tiful

ano sur lequel on jouait

jecteur

matique

nages dont toute ressemblance

*je pourrais te caresser
carrément sous la table
caresse-moi

À propos de l’auteur

Anne Portugal est née à Angers en 1949. Elle vit et travaille à Paris. Elle a publié une quinzaine d'ouvrages - dont six aux éditions P.O.L -, et dans de nombreuses revues françaises et étrangères. Certains de ses textes ont été mis en musique par Rodolphe Burger.
Initialement publié dans la collection Week-end aux éditions de l’Attente en 2001, voyer en l’air, a été traduit en anglais par Rosmarie Waldrop , quisite moment, et publié aux éditions Burning Deck (États-Unis), en 2007.
"Anne Portugal n'a jamais rien aimé tant que les interstices, la vie en parenthèses virtuelles, les liaisons vaporeuses qui unissent le réel au poétique, les mots les uns aux autres, voir l'auteur à ses textes, à sa propre matière. [...] Tout dans ses poèmes s’abolit des conclusions, l’écriture elle-même semble flirter par instant avec sa propre capacité à dire, errer dans ce grand trouble émotionnel du moment des « et si ». "
Mediapart, Dr Buck.

Bibliographie

• et comment nous voilà moins épais, P.O.L, 2017la formule flirt, P.O.L, 2010 • Paramour, P.O.L, 2009. • voyer en l’air, réédition, L’Attente, 2009 • "et les gens contents de se baigner", in rup&rud - l’intégrale 1999-2004, L’Attente, 2009 • définitif bob, P.O.L, 2001 • voyer en l'air, collection Week-end, L’Attente, 2001 • La réalité en face / La quoi ?, avec Caroline Dubois, Al Dante, 1999. • Dans la reproduction en 2 parties égales des plantes et des animaux, photographies de Suzanne Doppelt, P.O.L, 1999. • Le plus simple appareil, P.O.L, 1992 • Fichier, Michel Chandeigne, 1992 • Souris au lait, La Farandole, 1989. • De quoi faire un mur, P.O.L, 1987 • Les commodités d’une banquette, P.O.L, 1985 • La licence, qu’on appelle autrement parrhésie, Gallimard, 1980 Anthologies :Une Action Poétique, anthologie de Pascal Boulanger, 1998 • 29 femmes, une anthologie, dirigée par Liliane Giraudon et Henri Deluy, Stock, 1994