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Les unités ne s’additionnent pas

par André Gache

Couverture d’ouvrage : Les unités ne s’additionnent pas
Fiche technique :Prix : 7,20 € EUR
ISBN : 978-2-914688-47-5
Taille : 14,50 x 13,50 cm
Pages : 72

Combinatoire relationnel

Ce livre retrace de brefs moments échangés au quotidien par treize personnages que l’on ne peut identifier autrement que par des numéros. L’auteur raconte des histoires ou une histoire commune à ces personnages numérotés de 1 à 13. C’est dans la légèreté et l’humour au fil des pages que l’on s’aperçoit de l’excellent jeu de mémoire auquel on participe en lisant.

Parution :
Thématiques :
Extrait :

Par exemple 1 est venu chez 2, avec qui il était en froid.     3 s'y trouvait avec sa fille, qui est aussi celle de 1.     3 a piqué une crise.     2 est parti travailler au chantier.     3 a foutu le camp.     4 a écouté 1 tout le week-end.    1 lui a dit que 5 l'avait quitté pour 6, il aurait préféré que ce soit lui qui rompe.     Il ne peut pas supporter de vivre dans la même ville que 5, donc que 6 aussi.     1 a décidé de changer de ville.     3 n'est pas contente, elle y vit déjà.     4 dit ça à 1 quand il vient manger.      1 comprend tout s'éclaire. Il est content que 4 soit là malgré tout.      7 trouve gentilles les lettres de 1 qui disent à 7 que son corps est chaud.     1 est reparti très monté contre 3.     2 raconte l'histoire à 8 qui en parle à 9 qui s'esclaffe hhff hhff hhff. D'où son nom. En réalité, 9 étudie l'influence des relations complexes sur un réseau à Xn inconnues.

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Il porte un bonnet ouïghour.     8 ne supporte pas.

3, 4 et 5 se connaissent par personnes interposées.     6 est exclue provisoirement.     8 porte des lunettes devant la télé quand elle y pense. Elle les porte obligatoirement quand elle lit «Vivre sans lunettes».

9 consent à quitter son bonnet quand il mange avec 8. La nourriture est sacrée. Il se couvre la tête dès qu'il reprend ses recherches sur les réseaux complexes parce que ça décoiffe.     9 est chauve.

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À propos de l’auteur

André Gache est né en 1948 à Saint-Sauveur-en-Rue (Loire), dans un lieu où on parlait patois et où on allait à l'école en sabots. Oui. Comme toutes les pommes de terre, il a poussé en ingurgitant pas mal d'engrais (le Français sans faute, bien d'autres choses indispensables bien sûr...) et il a perdu ses feuilles. C'est pour ça qu'il a écrit un certain nombre de choses à tubercules, et pires encore. Une écriture de pomme de terre.

Bibliographie

- Dogons, Emme wobo,  collection "Ethnopoésie", Atelier de L'agneau, 2015 - Chwork suivi de Ça, Le Grand Os, 2009 - Rêves tus, J. Huguet éditeur, 1997 - Ceps, poésie dans les chais (anthologie), Nuit Myrtide, 2008 - Futur a/intérieur, Hapax, 2008 - Palmer/Murakami, Hapax, 2008 - Force 18 (anthologie), collection "Vents contraires", Voix, 2007 - Cosmencements, avec des encres de Françoise Chastanier, Suc&Absynthe, 2007 - Karaokétêtés par les pieds, Voix, 2007 - Les unités ne s’additionnent pas, L’Attente, 2006 - 100 000 godasses sur la langue, (hors série), 22Montée des Poètes, 2005 - Quelqu’un dort apaise le monde (anthologie), Tarabuste, 2005 - F-land songs [surpossible], hors-série 22(M)dP n°43, 2004 - Et ta voix de ma peau, avec des gravures de Gundi Falkensteiner, Atelier G. Falkensteiner, 2004 - Bimbo l’existentiel, Plaine Page, 2004 - Bonome, chant de l’épouvantail, Le mot et le reste, 2004 - Je sais combien nous sommes bons, Les Solicendristes, 2004 - Et on les butera dans les chiottes, Les Solicendristes, 2001 - Si c’est vivre, La Bartavelle, 2000 - Ö mon pays, l’homme, Soleils et Cendre, 1999


Danse à l’école

par Véronique Pittolo

Couverture d’ouvrage : Danse à l'école
Fiche technique :Prix: 10,00 €
ISBN : 978-2-914688-48-2
Taille : 15,00 x 21,00 cm
Pages : 64

Émergence du geste

Avec des photographies de Patrice Leterrier / En co-édition avec la Maison de la Poésie de Saint-Quentin-en-Yvelines et le Centre Culturel Le Prisme

Assistant à un atelier avec des adolescent.es en milieu scolaire, l’autrice aborde le processus d’initiation à la danse, la recherche d’identité et la relation avec les autres à travers le mouvement corporel. Elle réfléchit sur la signification de la danse, son lien avec les émotions et les perceptions du monde. Des considérations sur le corps, la musique, les influences sociales et la quête de perfection rythment le récit, offrant une exploration profonde de l’art de la danse et de son impact sur l’individu. Patrice Leterrier, photographe, a suivi le même atelier. Ce livre restitue les deux points de vue en texte et en images à partir de la même expérience.

Lecture d'un extrait par Anna Torres

 

Parution :
Artistes de couverture :
Thématiques :
Extrait :

Tu peux inventer la danse de tes rêves, mais une fois devant les autres,
rien ne vient, tu es simplement en décalage avec ton organisme.
Les bras ne montent pas si haut, les jambes ne descendent pas beaucoup.

 

Qu’entendre par l’expression «je danse»?
Que je suis heureux?

Suis-je heureux?

Que je retrouve un état primitif?
Suis-je scintillant?
Vais-je quitter mon ancienne peau et me couvrir d’écailles?
Me reproduire sur un écran ?
La vidéo consiste à se filmer pour corriger les défauts.
Avec un dispositif spécial qui donne l’impression de courir derrière soi.

D’abord je me déshabille. Puis je mute.
Le corps fragmenté n’est jamais entièrement beau,
mon dos me définit autant que ma tête.

Que faire quand je ne danse pas?

Fixer la lumière du jour un œuf dans chaque main?

Critiques :Nadine Agostini dans Danse à l'école a écrit:

Véronique Pittolo suit l’atelier "Danse à l’école" d’une classe de quatrième des Yvelines. Elle est attentive. Aux élèves. À leurs mouvements inachevés. Leurs hésitations. Elle entre dans la peau des adolescents. Dans leur tête. Se met à parler. Prendre le RER. Se rendre au gymnase. Se changer. Faire des mouvements. Hésiter. Faire des mouvements hésitants. Aller au bout du mouvement. Découvrir LE mouvement. De la découverte du corps au spectacle, Véronique Pittolo nous met dans l’ambiance du cours, nous fait entrer dans le groupe, nous positionne sur le plateau, au milieu des autres, et nous entraîne avec eux dans l’aventure. Après le texte, les photographies en noir et blanc.
(Cahier Critique de Poésie n°13, 2007)


À propos de l’auteur

Née en 1960 à Douai, Véronique Pittolo est écrivain, critique d’art pour la photographie, elle organise également des expositions (elle a participé aux revues Photographies et Beaux-Arts Magazine) et elle anime des ateliers d'écriture.
Elle "pratique une prose poétique qui intègre le narratif, en laissant au lecteur des possibilités d'interprétation. Il s’agit d’un travail sur la fiction qui prend le plus souvent comme point de départ la notion de personnage. Ses livres peuvent se lire comme des propositions qui réveillent quelque chose chez le lecteur, quelque chose qu'il connaît mais qu'il a un peu oublié".

Bibliographie

À la piscine avec Norbert, Seuil, 2021 • Monomère & Maxiplace, l'Attente, 2018 • Une jeune fille dans tout le royaume, L'Attente, 2014 • On sait pourquoi les renards sont roux, Le Temps des cerises, 2012 • Toute Résurrection commence par les pieds, L'Attente, 2012 • La Révolution dans la poche, Al Dante, 2010 • Ralentir Spider, L’Attente, 2008 • Hélène mode d’emploi, Al Dante, 2008 • Danse à l’école, L’Attente, 2006 • Opéra isotherme, Al Dante, 2005 • Gary Cooper ne lisait pas de livres, Al Dante, 2004 • Chaperon Loup Farci, La Main Courante, 2003 • Schrek, L’Attente, 2003 (Épuisé, repris dans l'ensemble "Une jeune fille dans tout le royaume") • XY ou la Poursuite du Bonheur, Cahiers Ephémérides, 1998 • Héros, Al Dante, 1998 • 29 Poètes françaises, Stock, 1995 • Montage, Fourbis, 1992 /// Œuvres radiophoniquesL’homme et le pantin, mise en voix et vidéo sur le site D – Fiction, 2012 • Hélène mode d’emploi, poème sonore pour deux comédiens, France Culture, 2006 • Toute Résurrection commence par les pieds, Perspectives contemporaines, France Culture, 2008 • Peinture-Écriture à l’hôpital, Sur les Docks, France Culture, 2008 • 1789-2009, fiction, France Culture, 2009 Prix de poésie de la SGDL (société des Gens de Lettres) en 2004 Prix Yvan Goll en 2009


Seul le renversement

par Michèle Cohen-Halimi

Couverture d’ouvrage : Seul le renversement
Fiche technique :Prix : 11,00 € EUR
ISBN : 978-2-914688-50-5
Taille : 15,50 x 21,00 cm
Pages : 124

Essai : lecture d’un livre de Claude Royet-Journoud

Claude Royet-Journoud est l’auteur de quatre livres publiés aux éditions Gallimard entre 1972 et 1997 : Le renversement, La notion d’obstacle, Les objets contiennent l’infini, Les natures indivisibles.
Cet essai propose une lecture du premier livre.

Parution :
Extrait :

Images, c’est en quoi consiste le langage même. Mais il y a cette destruction que le vers accomplit en lui, cette négation de la ressemblance. Pour ne plus rendre les figures présentes hors d’elles-mêmes. Être la similitude. Une intensité revenue, au degré de laquelle le poème affirme sa puissance de renverse.

Critiques :Anne Malaprade dans POEZIBAO a écrit:

Michèle Cohen-Halimi, philosophe spécialiste de Kant et de Nietzsche, a co-dirigé avec Francis Cohen[1] le recueil de Mélanges offert à Claude Royet-Journoud, je te continue ma lecture[2]. Dans Seul le renversement, elle entreprend de lire le premier livre de la tétralogie de l’écrivain, qui regroupe Le renversement, La notion d’obstacle, Les objets contiennent l’infini et Les natures indivisibles[3]. Cette entreprise ne donne pas seulement lieu à une lecture philosophique ; le travail de Claude Royet-Journoud oblige le lecteur à s’engager dans une expérience plus complexe qui aboutit, au gré d’une torsion, à un essai de philosophie de la lecture. La première partie du livre anticipe la lecture du renversement, établit les éléments nécessaires à une traversée qui s’apparente tout d’abord à la « traduction : mot à mot, sans perspective ni volume »[4]. La deuxième partie, « Le jeu de paume », qui met en œuvre le mouvement du livre, est une lecture en acte de son trajet et de sa « scénographie ». Enfin, « Légende 2 » accroît la lecture de son après-coup, qui prend la forme de l’adresse.

David Lespiau dans CCP N°14 a écrit:

(…) Deux «Légendes» ouvrent et ferment le livre de Michèle Cohen-Halimi : deux plaques, deux textes adressés frontalement à Claude Royet-Journoud. Au centre, Michèle Cohen-Halimi, maintenant de profil, lit Le Renversement – linéairement, chapitre après chapitre, composant chacun à leur tour un chapitre de cet essai. Chaque intitulé de celui-là «sous-titré» par l’intitulé de celui-ci, ou plutôt, par effet fantôme, «ombré» – ce qui se passe matériellement dans la mise en page de Seul le renversement; ce qui se passe aussi dans ce livre : le suivi d’un autre livre. Suivi qui se rapproche immédiatement, par ses difficultés techniques et ses détours stratégiques, d’une filature. To shadow : filer, ombrer. (…)


À propos de l’auteur

Michèle Cohen-Halimi est philosophe, maître de conférences à l’université de Paris X-Nanterre. Ancienne élève de l'École normale supérieure, elle est agrégée et docteur en philosophie et membre du comité de rédaction des Cahiers philosophiques.
Auteurs de nombreux ouvrages, elle a aussi traduit de nombreux textes de langue allemande (Kant, Kleist, Nietzsche, Warburg ou encore Werner Hamacher).

Bibliographie

L’Anagnoste, Eric Pesty éditeur, 2014 • Stridence spéculative, Adorno, Lyotard, Derrida, Payot, 2014 • Comment peut-on être sceptique ? : hommage à Didier Deleule, études réunies par Michèle Cohen-Halimi et Hélène L'Heuillet, Edition H. Champion (collection Les dix-huitièmes siècles), 2010 • Figuren, Eric Pesty éditeur, 2009 • E (méthode narrative), avec Agnès Thurnauer, le Clou dans le fer, 2009 • L'histoire cachée du nihilisme, Jacobi, Dostoïevsky, Heidegger, Nietzsche, (avec Jean-Pierre Faye), La Fabrique, 2008 • Seul le renversement, éditions de l'Attente, 2006 • Entendre raison, Vrin, 2005 • je te continue ma lecture. Mélanges pour Claude Royet-Journoud (avec Francis Cohen), P.O.L, 1998


De l’électricité comme moteur

par David Lespiau

Couverture d’ouvrage : De l’électricité comme moteur
Fiche technique :Prix : 6,50 € EUR
ISBN : 978-2-914688-42-0
Taille : 13,50 x 12,60 cm
Pages : 46

Circuit imprimé

De l’électricité comme moteur ou l’électricité dans tous ses états: celle de l’éclair, celle de la torture, l’électricité statique, le fil bleu et le fil rouge (…). Comme souvent chez Lespiau, ce qui apparaît du texte n’est que l’une de ses strates, et le blanc de la page est aussi dense que la phrase lisible. (…) L’auteur coupe l’électricité d’un paragraphe à l’autre d’un texte qui s’égrène sur le mode d’un traité. Très élaboré donc. Très énigmatique aussi – mais ne sont-ce pas les textes qui «résistent» qui nous font le plus avancer?
(Catherine Weinzaepflen, Cahier Critique de Poésie n°13)

Parution :
Thématiques :
Extrait :

Les pièges à orage auront fonctionné en retard, légendait la double page du magazine. à l’heure de l’impression il n’était même pas passé. Malgré des règles systémiques basses calculées à l’avance, la prévision de formations noires continues

d’énormes cumulo-nimbus en forme d’enclumes

un problème d’atmosphère, d’hydrométrie. Cette nuit les gouttelettes en suspension ont fait écran, vous voyez. Z détermine le trajet de l’éclair d’orage s’il avait plu plus simplement

ce qui descend est relié au sol par une installation, une ingénierie stable. Parallaxe, -llèle, -mètre, -pente, -chute, -tonnerre, -pluie, -graphe, -digme, -bole

5    au moins une partie du sommet qui perd ses bourgeonnements

paradis, terrestre. L’éclair tombe sur le toit du voisin, c’est bien

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considère ça en fragmentation élaborée sur des feuilles de cuivre. Champ partiel de lithium. Coulure de pile stratifiée et laquée sur son socle

exposés au mur, onze panneaux cerfs-volants: quatre carrés de différentes couleurs — bleu, jaune, rouge, vert —, quatre noirs et trois panneaux blancs deux fois plus grands (des rectangles)

notes tabulaires, plaquées. Strates, sons, tonalités de brèves sortes. Déflagrations conservées dans du gel, des feuilles de gélatine étagées. Informations de lamelles

10    du temps fixé dans la position où il a été surpris. Une différence gelée dans le temps sériel

extraction des ombres portées de nuit par temps de pluie. écart éventuel d’une lampe-torche balancée

soudain une minuscule cuve noire sur nuit trace en creux le canal d’un sombre précurseur vertical. Ombilic météorologique préparatoire vite

importe donc l’éclair lui-même, sa forme, son arborescence, puisque le suivant aura le même effet (produira une lueur semblable). Or il aura des suivants (voilà le point

entre deux nuages, entre un nuage et le sol

15    nous passons en voiture à l’instant croisant sa silhouette une fraction de seconde en contre-jour

perruque crantée sous chapeau marron, redingote crottée rouge sombre, souris dans la poche, souliers marron à boucle dorée ronds épais, planté dans la boue, fixant le ciel sous la pluie. Sort du livre illustré où il était dans ma mémoire le plan suivant

tension, virage à proprement parler

il faut tirer le fluide du nuage silencieusement

le regard vole depuis en bas à gauche jusqu’à l’éclair en haut à droite. Le fil du cerf-volant coupe la page en deux obliquement

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À propos de l’auteur

Auteur et traducteur, David Lespiau est né en 1969 à Bayonne. Premiers textes publiés en revue à partir de 1996, puis chez plusieurs éditeurs à partir de 2002 ; une vingtaine de livres publiés depuis. Il a co-dirigé la revue Issue autour de la poésie américaine et s'est engagé dans un travail de lecture critique, notamment pour la revue CCP. Il poursuit plusieurs axes de recherche et d’écriture autour de la poésie et du récit.

Bibliographie

  • équilibre libellule niveau, P.O.L, 2017Carabine souple, L'Ours Blanc/ Héros-Limite, 2016 • Récupération du sommeil, Héros-Limite, 2016 • Nous avions, Paris, coll. "L'Estran", Argol, 2014 • Notes pour rien, Contrat maint, 2014 • Poudre de la poudre, Le bleu du ciel, 2014 • Notes de production, Contre-mur, 2013 • Aluminium, poème Rauschenberg, Argol, 2012 • L'intérieur du jour, Head, 2012 • Un conte (version galicienne : Emilio Araúxo), Amastra-n-gallar, 2013 • 70 je piqués de biais, Lnk, 2013 • 27 réponses, Lnk, 2013 • Nocturne, D-fiction, 2012 • Djinn John, coll. Spoom, L’Attente, 2011 • Férié, postface d’Emmanuel Hocquard, Les petits matins, 2010 • Ouija-Board (version américaine : Cole Swensen ; version allemande : Cosima Weiter) avec des collages de Tom Raworth), Héros-Limite Genève, 2009 • Oh un lieu d’épuisement, Contrat maint, 2009 • Peliqueiros (version galicienne : Emilio Arauxo), Amastra-N-Gallar, 2009 • Scan de felo (version galicienne : Emilio Arauxo), Amastra-N-Gallar, 2008 • Supplément Celmins, Little Single, 2008 • Djinn jaune, coll. Spoom, L’Attente, 2008 • La fille du département Fiction (carnet Hawaii), L’Attente, 2007 • [or est un mot minuscule], coll. "Vade-Mecum", L’Attente, 2006 (H.C.) • Quatre morcellements ou l'affaire du volume restitué, Le bleu du ciel, 2006 • De l'électricité comme moteur, L’Attente, 2006 • La poule est un oiseau autodidacte, L’Attente, 2005 • Réduction de la révolution la nuit, Contrat maint, 2005 • Spirit II, Contrat Maint, 2004 • Autocuiseur, coll. "Vade-Mecum", L’Attente, 2004 (H.C.) • L’Épreuve du Prussien, Le bleu du ciel, 2003 • La poursuite de Tom, Farrago / Léo Scheer, 2003 • La Mort dans l’eau l’âme download (85 polaroïds de plage), Spectres Familiers, 2003 • Opération Lindbergh, Contrat maint, 2002 Parus en catalogues, ouvrages collectifs, anthologies, revues • Jean-François Bory, L’apocalypse de Gutenberg, français/italien, Fondation Berardelli, 2008 • Jean-Luc Parant, L’évasion du regard, Médiathèque Voyelle, 2009 • Poem, Poets on (an) Exchange Mission, français / américain, Fish Drum, New York, 2009 • Textes de création parus dans la Revue de littérature générale n° 2, If  n°14 & 21, Action poétique n°156, Le Cahier du Refuge n°80, Les cahiers de l'Institut d'études Poétiques, Action restreinte n° 2, Hypercourt n° 1, Issue n° 1 à 5, Amastra-N-Gallar n° 13, Fin n° 21, Le Bout des Bordes n° 9/10, Java n° 25/26, Nioques n°3 (3e série), Espace(s) n°4, D’ici là n°1 & 5, Fondcommun n° 1... Participation aux ateliers de traduction collective des poètes américaines Joan Retallack, Kristin Prevallet, Elizabeth Willis (cipM / Un bureau sur l’Atlantique, 2002 à 2007). Traductions pour If n°16 (Reznikoff). Traduction de Light travels, Keith & Rosmarie Waldrop, L’Attente, 2006 Textes critiques parus dans les revues CCP (n°1 à 21), Cinéma n°10, Amastra- N-Gallar n°8 & 12, Critique n°735-736 et Ent’revues n°42.


Comment(s)

par Frédéric Forte

Couverture d’ouvrage : Comment(s)
Fiche technique :Prix : 6,50 € EUR
ISBN : 978-2-914688-43-7
Taille : 13,50 x 12,60 cm
Pages : 50

Proses instantanées et spéculatives

Il y a dans ce livre de Frédéric Forte un charme indéfinissable, un «je-ne-sais-quoi» et un «presque rien» qui tiennent peut-être à son ambiance perceptive, à son aspect de jeu de langage, à la manière distante et intime avec laquelle il reconstruit certains souvenirs d’enfance. Le «comment» du titre est celui de la question (une question éminemment poétique); c’est aussi le mot anglais (commentaire, remarque). Avec cette ambiguité, réitérée pour chaque pièce dans de savoureux décalages, la lecture se renouvelle et se rafraîchit, reste curieuse, en éveil. (Éric Houser, Cahier Critique de Poésie n°13)

Parution :
Thématiques :
Extrait :

Devastating charm
Oh mais ce nuage dans le ciel, ne ressemble-t-il pas à un drakkar ? Mais oui, bien sûr, si vous voulez. Tenez prenez ma jumelle c’est formidable.

*

Flawless
C’est un journal dans n’importe quel ordre. C’est un journal pas forcément intime. C’est un journal sans temps véritable, qui n’enregistre pas, ou enregistre mal, ne prend pas acte. Ce n’est pas un journal.

*

Editor’s choice
Quand j’allais à la piscine, étant enfant, dans un bassin où j’avais pied, c’est prétentieux ce que je vais dire mais, quand on jouait à se couler, c’était très difficile de me faire couler.

*

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Phenomenal
Aller nager à la piscine c’est bon pour le dos mais c’est certainement mauvais pour autre chose. Ou bien quand on entre chez un boulanger pour acheter du pain, il n’y a jamais de malentendu. C’est très rare, c’est extrêmement rare.
Une autre solution est de supprimer les liens logiques.

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À propos de l’auteur

Frédéric Forte est né en 1973 à Toulouse et vit à Paris. Il a joué de la basse dans des groupes de rock avant de se tourner vers la poésie à la fin du siècle dernier. Depuis 2005, il est membre de l’Oulipo et il co-dirige actuellement le Master de Création littéraire du Havre. Ses initiales sont aussi celles de «formes fixes» dont il aime explorer les potentialités…

Bibliographie

De la pratique, avec des dessins de David Enon, L'Attente, 2022 • Nous allons perdre deux minutes de lumière, P.O.L, 2021 • Été 18, L'Usage, 2020 • Dire ouf, P.O.L, 2016 • Bristols, les mille univers, 2014 • 33 sonnets plats, L'Attente, 2012 • Re-, NOUS, 2012 • Une collecte, Théâtre Typographique, 2009 • Comment(s), L’Attente, 2006 • Opéras-minute, Théâtre Typographique, 2005, 2017 • N/S (avec Ian Monk), L’Attente, 2004 • Banzuke, L’Attente, 2002 • Discographie, L’Attente, 2002, 2023 /// Traductions • Guy Bennett, Œuvres presque accomplies, L'Attente, 2018 • Guy Bennett, Poèmes évidents, L'Attente, 2015 • Michelle Noteboom, Hors-cage, L'Attente, 2010 • Oskar Pastior, 21 Poèmes-anagrammes (co-traduit avec Bénédicte Vilgrain), Théâtre Typographique, 2008