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Le peigne-jaune

par Fred Léal

Couverture d’ouvrage : Le peigne-jaune
Fiche technique :Prix : 9,00 € EUR
ISBN : 978-2-36242-014-6
Taille : 20,00 x 23,50 cm
Pages : 54

Récit explosif

Et voilà ! Le bon docteur récidive avec son sixième opus aux éditions de l’Attente. Troisième dans la série des “peignes”, toujours aussi décoiffant, le peigne-jaune a du mordant dans les interstices fictionnels et frise le kidnapping déontologique. Où l’on assiste en trois volets aux faiblesses d’un médecin en milieu rural face à une brute épaisse et son chien Sarko. Préparez vos boules Quies.

Parution :
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Extrait :

Aperçu de quelques pages

Critiques :Emmanuelle Debur dans Sud-ouest dimanche a écrit:

Dernier-né de la série des « Peignes » aux éditions de l’Attente, « Le Peigne jaune » voit le retour de notre bon docteur à ses premières amours : un rythme cinématographique (flash-back, ralentis, contre-plongées coquines) emmené à fond de train par une typographie explosée. Le lecteur plonge d’emblée au beau milieu d’une conversation. Un ping-pong verbal où le léalophile moyen jubile en reconnaissant les pièges que pose l’auteur à ses protagonistes.


À propos de l’auteur

Né en 1968, Fred Léal est écrivain et exerce la médecine générale. Il publie ses récits poétiques aux éditions de l’Attente depuis 2000 et ses romans aux éditions P.O.L depuis 2002. Son style unique, qui éclate l’action sur la page en lui mêlant les sons d’un hors-champ et les pensées intimes du narrateur, séduit les lecteurs avides d’expériences de lecture ébouriffantes.

L'auteur pendant les Escales du livre de Bordeaux en 2022

Bibliographie

Le Peigne-sans-tête & autres récits décoiffants d'un médecin de campagne, L'Attente, 2025 • La Décollation du raton laveur, P.O.L, 2024 • Le Peigne-cocotte, L’Attente, 2020 • Soupirs de bêtes en rut, P.O.L, 2018 • Le Mont Perclus de ma solitude, P.O.L, 2015 • Asparagus, P.O.L, 2013 • La Nostalgie, camarade, Confluences, 2012 • N° d’écrou 1926, Le Festin, 2012 • Comme le loup blanc, Le bleu du ciel, 2011 • Le Peigne-jaune, L’Attente, 2011 • délaissé, P.O.L, 2010 • La Porte 'verte, P.O.L, 2008 • Le Peigne-rose, L’Attente, 2007 • Un trou sous la brèche, P.O.L, 2006 • Let’s let’s go, P.O.L, 2005 • In terroir gâteau, L’Attente, 2005 • Le Peigne-noir, L’Attente, 2004 • Bleu note, P.O.L, 2003 • Selva !, P.O.L, 2002 • Mismatch, L’Attente, 2002 • Grèbe, (sous le pseudonyme de Freddy Loyal), coll. "Week-end", L’Attente, 2000


Un homme tout juste vivant

Pays des merveilles

par Nicolas Tardy

Couverture d’ouvrage : Un homme tout juste vivant
Fiche technique :Prix : 6,50 € EUR
ISBN : 978-2-36242-012-2
Taille : 13,50 x 12,50 cm
Pages : 52

Novélisation / Caviardage

« Un homme tout juste vivant est une novélisation partielle, et non chronologique, des deux premières saisons du feuilleton télévisé L’homme qui valait trois milliards. Pays des merveilles est un caviardage reponctué d’une traduction automatique de Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll. » Ces deux textes forment un diptyque, offrant à chaque page le déploiement d’une vision détaillée dans une certaine durée. Partout le sujet est en suspens, tantôt mimé dans un ressassement (Un homme tout juste vivant), tantôt décalé dans les objets directs (Pays des merveilles).

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Extrait :

Un homme tout juste vivant
Un homme tout juste marchant à l’énergie atomique, sur une route où une blonde diagnostique un amnésique tout juste vivant avec dans la tête des images d’accident transformant : un homme en un homme tout juste produisant un discours ; révélé par : un film à détruire, une journaliste blonde à séduire dans une voiture, rouge comme une cavalière blonde qui parle à son entraîneur ; un entraîneur visé par un tireur avec un silencieux comme l’entraîneur qui tombe.

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Pays des merveilles
La phrase a fait un bond soudain pour la capture de nouveaux sujets très pressés de changer de conversation. Adoption immédiate de sens a voulu en savoir plus, pensait prendre la parole avec un doigt appuyé sur son front — la position dans laquelle voir les images, en silence, appelant à la confusion. Une certaine confusion dans un cycle, murmure une longue et triste histoire se tournant et soupirant avec émerveillement.

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À propos de l’auteur

Né en 1970. Vit à Marseille.
Après des études d'art et de multimédia, se consacre uniquement à l’écriture.
Publie sur différents supports. Travaille parfois en collaboration avec des artistes ou des musiciens.
Anime des ateliers d’écriture depuis 1999.
Co-dirige avec Caroline Scherb, les éditions Contre-mur (www.contre-mur.com) et l’association Calopsitte (www.asso-calopsitte.org).

Bibliographie (extrait)

Monde de seconde main, l'Attente, collection "Alimage", 2019 • Gravitations autour d'un double soleil, Série discrète, 2018 • Des corps (avec des dessins de Claude Horstmann), Ripopée, 2015. • Paysage avec cameras, livre numérique (avec images d'installations de Pascal Dufaux par Paul Litherland et musique de Corentin Coupé), Collection Marcel, D-Fiction, 2014. • Déconstructeur de salle de bain sur le site Remue.net, 2013. • "Des corps de l'art", in Runbook, 2013. • Chatte dans Bite cul nichons & chatte, Ripopée, 2012 • Avant l'arrivée, Contre-Pied/A&P, 2012. Remémorations, Remue.net, 2012 • Un homme tout juste vivant pays des merveilles, l'Attente, 2011 • 40 poèmes de frigo, coll. 8pA6, n°37, -36° édition (Suisse), 2010 • Les ready-mades textuels (essai), Coll. "n'est-ce pas ?" n°9, Haute école d'art et de design de Genève (Suisse), 2009 • Traversée des intégrations, Coll. LittleSingleDeluxe, Single, 2009 • Le Québec livre, Contre-Pied/A&P, 2009 • Napster of Puppets (avec des dessins de ElisabethMercier devient NatachaHerbert), Collection 8pA6, n°28, -36° édition (Suisse), 2009 • Shérifs partout, justice nulle part, coll. 8pA6, n°12, -36° édition (Suisse), 2008 • S.F. comme Syndrome Fusionnel, l'Attente, 2007 • Routines, l'Attente, 2006 • Conférencer, Coll. Instant T n°13, n°14 et n°15, Le Triangle, 2005 • beaux dort 5, Coll. Ici-même, N'a qu'1 œil, 2005 • Sur les genoux, l'Attente, 2004 • Poèmes ménagers, l'Attente, 2002 • Pas résumable, Contre-Pied/A&P, 2001 • Vanités, coll. Madame Fredi, Fidel Anthelme X, 2001 • Couleurs, Fidel Anthelme X, 2001 • Catalogue, coll. Week-end, L'Attente, 2000 • Pages de tests, Poésie Express, 2000 • Chormaux moisis, La Chambre, 1999 • Décalaminages, Edgar Tampion/A&P, 1999 • Comment j'ai découpé certains de mes poèmes, Contre-Pied/A&P, 1996


we are under attack

par Frédéric Dumond

Couverture d’ouvrage : we are under attack
Fiche technique :Prix : 8,00 € EUR
ISBN : 978-2-36242-009-2
Taille : 14,50 x 21,00 cm
Pages : 44

Ritournelle de la société de consommation

L’emprise de la société de consommation, la tentation du luxe et la tyrannie du paraître sont dénoncées dans cette ritournelle entêtante, glaçante et/ou hilarante, qui en dévoile la vanité. Gadgets en tous genres, peurs, marques commerciales, mots d’ordre, les occurrences viennent par série avec glissements progressifs, chaque thème émergeant à son tour sans casser le flux rythmique. La performance orale conditionne la forme, ce texte requiert la profération, la prise de parole permettant l’adresse, la renverse sur le monde. Dans la masse de ce qui pèse, comme dans le fameux “Je rame” de Michaux, c’est le fait de nommer qui tient la chose à distance.

Lecture d'un extrait par l'auteur (en direct de La Havane)

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Extrait :

c’est le win
le win
j’achète, j’achète

j’achète une Bentley Azur, une Brooklands, une Bentley
Continental GT Mulliner à 160 000 euros
et j’aurai aussi une Eight, et une Mulsanne

c’est le win, le win, j’aurai le Maximum Hydrator, et le Gel
Bronzant Invisible, et le Gel Hydratant Quotidien Yeux
et le Liquid Face Wash Extra Strength, et le M Gel-Lotion,
et l’Age Fitness Soin actif anti-âge

À propos de l’auteur

Biographie :
frédéric dumond est né en 1967.
Artiste et écrivain transdisciplinaire, il travaille le langage comme expérience de l’autre, et déploie sa pratique en installations, performances, vidéos, livres, pièces sonores, programmations…
L’écriture est ce qui fonde chaque pièce, chaque intervention : des premières années, où elle questionnait le potentiel littéraire du réel tel qu’il se présentait (contrats d’assurance, télévision, radio, rue…) aux projets les plus récents, où c’est le pouvoir d’agir du langage, sa dimension magique qui est convoquée.
Il travaille à une intelligence du sensible, via la langue et ses logiques, abordant la question des rapports entre ce qui est perçu et ce qui en est dit, ou représenté.

Bibliographie

- we are under attack, éditions de l’Attente, 2011 - écrivains en série (collectif), « laureli », Léo Scheer, 2009 - L’esprit des lois, publie.net, 2008 - we are under attack, publie.net, 2008 - "Le bonheur", revue TINA WEB, è®e, 2008 - perpetuum mobile, Relectures V, espace khiasma, les Lilas, avec une installation, 2008 - hoax (collectif), è®e, 2008 - téléologies, éditions de l’Attente, 2007


Des figures

par Bruno Fern

Couverture d’ouvrage : Des figures
Fiche technique :Prix: 8,00 €
ISBN : 978-2-36242-008-5
Taille : 14,50 x 21,00 cm
Pages : 52

Embrayeur virtuel

Ça se joue à la syllabe près, ici comme embrayeur virtuel qui multiplie les lectures, donc à travers l’invention d’une forme qui inclurait ses propres débordements pour mieux la sentir vivante jusque dans son pourrissement plus ou moins enchanteur – autrement dit, histoire « de réjouir mais aussi de défaire une stabilité ». (Ronald Klapka)

Parution :
Thématiques :
Extrait :

Bou

clé ouvrant sur
le vide tourne s’agrège au reste c’est une méthode de ramassage qui disperse en simultané
le versement s’effectue à chaque lettre à géométrie variable
du rouleau qui pousse
à bout portant au-delà de tout l’étrangeté se déclenche en semi-automatique

#

Sans

arrêt au terminus en fait chacun poursuit son chemin
idiot qui passerait la nuit au dépôt quoique
expérience rare comme regarder longtemps à l’intérieur de sa bouche
gouffre où l’on est déjà tombé jusqu’aux oreilles
s’en rendre compte est préférable

Critiques :Anne Malaprade dans Poezibao a écrit:

Lire l’oblique, lire d’oblique : la couverture opère un premier glissement — il y en aura d’autres (de sens, de sons, d’évidences) — qui disjoint le déterminant et son nom désalignés/désaliénés. Oui, il se trouvera des figures, mais nous sommes prévenus : elles ne seront pas là où on les attend, et le regard devra travailler à les reconstituer ou à les imaginer, à la manière d’un puzzle dont une pièce échappée persisterait à relancer par sa marginalité notre curiosité. (...)
(Poézibao, 9 juin 2011)

Henri Droguet dans Blog Campion a écrit:

Bruno Fern a intitulé son quatrième recueil de poèmes : Des figures. Ce titre a un air raidement programmatique. Quelques lignes de Ronald Klapka en page 4 de couverture présentent la contrainte, ou le dispositif formel sur lequel sont construits tous les textes du recueil sauf le dernier. Un monosyllabe (qui peut avoir une signification: là, sans, As, Des, etc., ou pas : Ef, Bou, Per, Ab…) arbitrairement choisi par l'auteur (le lecteur n'en sait rien) fait, en tête de texte, fonction d'embrayeur sur lequel viennent se greffer la plupart des vers qui s'ensuivent et s'enchaînent plus ou moins les uns aux autres. De là un effet de démultiplication presque illimitée du texte, le lecteur en effet embrayera ou pas, développera ou pas toutes les combinaisons possibles du système ; ça vous a un côté Cent mille milliards de poèmes… (…)
(site À la littérature…, pages personnelles de Pierre Campion, 10 juin 2011)

Fabrice Thumerel dans Libr-critique a écrit:

Avec Des Figures, Bruno Fern ne nous propose évidemment pas un manuel de rhétorique, mais un exercice formel – et non formaliste –, un jeu de formes que l’on pourrait situer en droite ligne de l’Oulipo ou de Pierre Alferi. Ce faisant, il nous emmène dans la "cuis / son du poème qui démultiplie les saveurs" (p. 21). (…)
(Libr-critique, 14 septembre 2011)

Christophe Kantcheff dans POLITIS a écrit:

Voilà un livre qui, à la syllabe près, amène à se poser deux questions essentielles : Comment dois-je lire ? Que suis-je en train de lire ? Et qui n’est pas pur formalisme : en fonction de ce que le lecteur décide, et selon la phrase qui se forme, une couleur, un sentiment, un sourire s’impriment en lui.

Jacques Josse dans Blog a écrit:

Mêlant expressions usuelles, citations de poètes (Apollinaire, Zanzotto, Mallarmé...) et infos entendues au coin d’un trottoir, au hasard d’une revue de presse ou lors d’une conversation privée, Bruno Fern met assez d’humour et de distance entre lui (et les autres) et ses poèmes pour que ceux-ci, grâce à la contrainte qu’il s’est donné, jouent en permanence à l’élastique entre tension et relâchement, restant à hauteur de la réalité et du quotidien, y compris quand ils les saisit à ras de terre. Il agit de même envers la poésie en ne la plaçant jamais sur un piédestal. Son rôle est ailleurs. Plus en bas, dans le vif, avec les anonymes. Qu’il côtoie, qu’il écoute et dont il raccorde les propos avec justesse et légèreté, glissant en un éclair du versant ludique à l’aspect sérieux d’un petit monde que tout un chacun s’évertue à organiser (question d’équilibre) autour de soi.


À propos de l’auteur

Né en 1960, il vit à Caen où il participe à l’organisation des lectures de l'association Ici poésie. Bruno Fern a publié des textes dans différentes revues (imprimées et en ligne). Il est également l’auteur de notes de lecture sur internet (sitaudis, poezibao, libr-critique et remue.net) et dans les revues CCP (cipM) et Action Poétique.

Bibliographie

- Le petit test, Sitaudis, 2015 - Pages rosses (avec Christian Prigent et Typhaine Garnier), Les Impressions Nouvelles, 2015 - Ferai un vers de pur néant, éditions Ink, 2012 - Des figures, éditions de l'Attente, 2011 - Cabine double, éditions Ragage, 2009 - Cheval porteur, publie.net, 2008 - 111 points de contrôle, éditions Voix, 2007


Causes cavalières

par Pascal Poyet

Couverture d’ouvrage : Causes cavalières
Fiche technique :Prix: 7,00 €
ISBN : 978-2-36242-007-8
Taille : 14,50 x 21,00 cm
Pages : 28

Gamme de situations

Supposons que « s’entendre sur les mots » permette de « faire cause commune » et que cela ne marche pas, soit qu’on ne s’y « entende » pas très bien. Qu’alors à faire cavalier seul on se trouve, par exemple, fauteur de trouble, de Causes cavalières.
Turbulent « aux seuls endroits entendus », Pascal Poyet décline d'inconciliables formulations, conditions de s'unir ou de se séparer, de prendre fait et cause, pour une cause, finalement imprévue, devenue telle cavalièrement, quand elle aurait dû être (la cause est) « entendue », par exemple.
Parce qu'il y procède autour d’expressions communes, « prendre fait et cause », « fauteur de trouble », « faire cause commune », « faire cavalier seul », par glissements, emboîtements, reprises, qu’il y multiplie à force de réagencements, sur le modèle de l’engrenage, la gamme des situations (expressions) possibles, les Causes cavalières de Pascal Poyet obligent aux détours, et même si elles permettent de s’y retrouver, n’annoncent pas qu’on puisse s’entendre, sinon « cavalièrement ». C'est-à-dire ?
(Anne Parian, Cahier Critique de Poésie n° 2)

Parution :
Thématiques :
Extrait :

Bien qu’imprévisible, passe entre tous et doit avoir été entendu

pour s’être bien trouvé de faire entre eux des liens cavaliers puis seul, désinvolte, faire cause de leur trouble – pour faire cause de leur trouble.

Tout ce qui lui est entendu (tout à lui) passe à son tour pour imprévu ou par distraction, s’être entendu à cette… entente.

Plus aucun fauteur mais d’une cause cavalière puis, cavalier, est fait cause.

Pas d’autre cause à leur gêne qu’un fauteur qui, dégagé, passe entre tous, ni d’autre fauteur trouble leur cause (sa manie de bouger) que tel, désinvolte, faisant sans cesse les trajets.

*

D’une manière dégagée ou par distraction, laissant derrière lui quelques objets,

quelques objets derrière lui, façon de faire – moyen d’être entendu, de faire moyen d’eux ou d’une quinte (d’un accès),

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d’un ensemble distrait ou d’une manie de bouger aux seuls endroits entendus.

Plus rien ne jonche le sol comme en quelques objets on avait trouvé
le moyen d’obliger au détour, semés par des individus qu’on aurait tôt fait de confondre

*

tels qu’ils se répètent en semant derrière eux ce qui oblige au détour, façon de faire – moyen d’être entendu – de faire moyen d’eux

et de se trouver – façon de lui faire entendre – de se trouver à des façons de lui.

Plus aucun fauteur n’oblige au détour – d’appui sinon d’une cause désinvolte

aux endroits mal entendus, distrait par des individus qu’il aurait tôt fait de confondre.

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À propos de l’auteur

Pascal Poyet est né à Rive-de-Gier en 1970. D’un cursus à l’école des Beaux-Arts de Grenoble l’écriture de Pascal Poyet conserve une plastique, et un rapport au langage nourri par une interrogation sur la notion de moderne. […] En une quinzaine de livres, parfois très courts, et qui marquent à chaque fois une étape dans une recherche à la fois exigeante et exemplaire, Pascal Poyet s’est imposé comme un auteur majeur de sa génération. De 1998 à 2017, il a co-dirigé avec Françoise Goria les éditions contrat maint qui ont publié des textes d’artistes et de poètes contemporains, des essais, des traductions, dans des ouvrages brefs dont la forme, inspirée de la « literatura de cordel » brésilienne, délimite une utopie de pensée et d’action. Il est depuis 2019 responsable éditorial du Journal des Laboratoires / Mosaïque des lexiques, revue des Laboratoires d’Aubervilliers. (Éric Pesty)

Bibliographie

• « Un futur », in L’Ours Blanc n°22, Héros-Limite, 2019 • Regardez, je peux faire aller Wittgenstein exactement où je veux, Théâtre Typographique / Michael Woolworth, 2018 • Une aventure de Tanger, CIPM, 2017 • Un sens facétieux, cipM, 2012 • Linéature, Éric Pesty éditeur, 2012 • Draguer l’évidence, Éric Pesty éditeur, 2011 • Trois textes cinq définitions, avec Goria, lnk, 2010 • Au compère, Le bleu du ciel, 2005 • Expédients, La Chambre, 2002 • Principes d’équivalences, Fidel Anthelme X, 2001 • Causes cavalières, coll. "Week-end", L’Attente, 2000, nouvelle édition en 2011 • L’Embarras, Patin & Couffin, 2000 • Compadrio, avec Jean Stern, contrat maint, 1998 • L’Entraînement, avec Goria, contrat maint, 1998 /// Traductions • Texte critique de Stephen Horne sur le travail de l'artiste Delphine Ciavaldini, in Les horizons perdus (Jean-Daniel Baltassat, Delphine Ciavaldini, Stephen Horne), l’Attente, coll. L'Art à lire, 2020 • Etel Adnan, Surgir, l’Attente, coll. Philox, 2019, repris dans : Le destin va ramener les étés sombres, Points Poésie, 2022 • Rachel Levitsky, Against Travel / Anti-voyage, Pamenar Press, 2020 • David Antin, Parler, 2019 • Juliana Spahr, Va te faire foutre – aloha – je t'aime, l’Attente, coll. Philox, 2018 • Uljana Wolf, annalogue des oranges et annalogue des fleurs, contrat maint, 2016 • John Cage, quatre textes d'introduction aux quatre parties de Empty Words, contrat maint, 2015 • David Antin, 10 pour George, contrat maint, 2015 • Lisa Robertson, Brouillon de voix off pour une vidéo en boucle écran divisé, contrat maint, 2014 • Rachel Levitsky, Dehors (ou secours et cinéma), contrat maint, 2014 • Rosmarie Waldrop, En un éclair, contrat maint, 2013 • Ellie Ga, Reading the Deck of Tara, lecture n°2, du 13 janvier 2011 (avec Goria), contrat maint, 2013 • Lisa Robertson, Cinéma du présent,Théâtre Typographique, 2015 • David Antin, Accorder, Héros-Limite, 2012 • Lisa Jarnot, Journal d’un ange sado maso (avec Marie Borel), contrat maint, 2011 • Rosmarie Waldrop, d’Absence abondante, contrat maint, 2009 • David Antin, je n’ai jamais su quelle heure il était, Héros-Limite, 2008 • Rosmarie Waldrop, Dans n’importe quelle langue, contrat maint, 2006 • Miles Champion, Couverture fluide, contrat maint, 2004 • Peter Gizzi, Revival, cipM / Spectres Familiers, 2003 • Miles Champion, Mis à plat, contrat maint, 2002 • Julian Opie, Conduire (avec Goria), contrat maint, 2002 • John Baldessari, Bars de rencontres et Montaigne (avec Goria), contrat maint, 2002 • David Antin, Huit Histoires pour John Baldessari, contrat maint, 2000 • Peter Gizzi, Blue Peter, contrat maint, 2000 • Charles Olson, Commencements, ouvrage collectif, Théâtre Typographique, 2000 • Abigail Child, Climat / Plus, Format Américain, 1999, repris dans : Format Américain, L’Intégrale, Juliette Valéry, dir., L’Attente, 2021 • Rosmarie Waldrop, Pré & Con ou Positions & Jonctions, contrat maint, 1999