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petit f n’est pas grand F

par Marie Rousset

Couverture d’ouvrage : petit f n’est pas grand F
Fiche technique :Prix : 10,50 € EUR
ISBN : 978-2-914688-92-5
Taille : 15,50 x 21,50 cm
Pages : 84

Panorama

En douze chapitres sont abordés les mathématiques, le virtuel, la politique, la photographie, le réel, la cuisine, le tourisme, la pensée de voisinage ou le trafic d’armes par le regard du personnage « petit f », avec la distance incisive et l’humour malicieux d’une plume franchement positionnée.

Ouvrage publié avec le concours du Centre National du Livre

Parution :
Extrait :

Ici petit f explore les trous de la connaissance à l’endroit même où l’errance de la lettre
ne fait pas loi. Dans le silence des trous, elle regarde ce qu’elle ne sera jamais, à savoir, une suite de règles opératoires explicites. C’est une cueillette qu’elle fait et offre refuge à la part visible de l’intention. Tout finit par fondre ou se casser. Il faut alors réparer. L’opération de ses lacunes est réalisée avec des fils noués sur des aiguilles à plusieurs trous. Ceux visités dans ce texte, ne seront pas moins que ce que la chirurgie esthétique est à la démocratie. Et pas plus.

Critiques :Chandramukhi dans CCP N°20 a écrit:

Une petite fonction qui a de l'inconnu à revendre. Avec allant, on suit ses activités et ses interrogations. Elle doit faire face aux sciences dures. Mais la petite fonction, c'est une tendre et aussi une travailleuse, elle expérimente, elle mélange et sature et précipite. Elle s'amuse à remplir des trous et recenser des échantillons. C'est sa fonction, elle analyse, tire des plans sur la comète. Elle a l'esprit pratique, mais un peu distraite, elle oublie la nitro sur le feu. En physique non euclidienne, le chemin le plus court n'est pas celui qu'on croit. Elle est paradoxale et pimpante. C'est une fonction encore toute fille, encore en jupette, mais qui aime boire du thé comme une vraie Lady, elle sait se tenir. Elle se donne des airs, mais en fait elle travers nos univers. C'est une fonction avec des variables à tire larigot, c'est une petite fonction qui intègre tout ce qui passe à sa portée. Elle se demande bien à quoi elle sert, mais elle s'active pour quand ce sera son moment d'être appliquée, elle sera prête. L'auteur délivre des escapades, des fantaisies, déjà avec « , peut-être » et « petit balai », mêlant voix intérieure et discours de corps constitués, coq-à-l'âne et douces dérives.


À propos de l’auteur

(Photo Régis Nardoux)
Marie Rousset est née en 1954, à Clermont-Ferrand où elle vit et travaille. En 1988, elle se forme en tant qu’éducatrice spécialisée. L’année suivante, elle part vivre et travailler en Angleterre jusqu’en 1990. En 1996, elle intègre l’association L’Offre Spéciale, avec Emmanuelle Pireyre (écrivain) et Olivier Bosson (cinéaste). Membre depuis d’un groupe de réflexion sur la littérature et la poésie, elle anime des ateliers de découverte de la poésie contemporaine, à destination de jeunes autistes, des jeunes des centres de détention et à destination également des collèges et lycées.

Bibliographie

Les carrés de Rima, L’Attente, à paraître en 2021 • RomaRome, La Passe du Vent, 2019 • Grammaires d’un tourment, Le Frau, 2016 • Conversation avec les plis, L'Attente, 2013 • Vibration des silences, Le Frau, 2012 • Bobcat, Color Gang, 2010 • Petit f n’est pas grand F, L'Attente, 2010 • L’ordinaire d’un imagidé, L'Attente, 2006 • petit balai, L'Attente, 2005 • , peut-être, L'Attente, 2002 • Vingt poussières, L’Escalier de poche, 1997 (épuisé) /// En revue • "Conversation avec les plis", revue Ligne 13, n°1 « Tirer un trait », 2010


Georgia

par Andrew Zawacki

Couverture d’ouvrage : Georgia
Fiche technique :Prix : 6,50 € EUR
ISBN : 978-2-914688-90-1
Taille : 14,50 x 20,00 cm
Pages : 36

Poésie noctambule

Georgia est un prodigieux tour de force de vélocité. Un constant message de puissance anamorphique. Ça tord, ça rit, ça cajole, ça saigne et ça s’en va implorer toute une contrée de sonorités. Andrew Zawacki a écrit un hymne défiant à sa terre d’accueil, la poésie, demeure subalterne et plus que jamais vivante du blues et de lʼenclume, terre de chant, de meurtrissures et de meurtris, de breloques et de douleur. Ce poème pénètre de son rythme le tréfonds de la nuit éviscérante. Ça rocke et ça roule jusque dans le folk dans le bluegrass et puis dans le punk. Ça vous met K.-O.
(Peter Gizzi)

Parution :
Traducteurs :
Thématiques :
Extrait :

Je ne dors pas Georgia
je tire des balles dans le noir
le noir brut le noir ronéotypé
le noir du milieu Georgia
en dehors du dehors
va savoir ce que c’est une dent fantôme Georgia
sans parler de la balistique
va savoir ce qui relève le chien du revolver Georgia
à tousser du soufre et des trombes de déni
J’attends Georgia
pense Georgia
le feu est comme la neige Georgia
la neige efface une rue à sens unique ne met rien à la place
la neige n’est pas comme la neige Georgia
l’une est théorème l’autre va fondre
la nuit est ma voisine
elle étend son linge
elle s’assied sur les marches
les feuilles de l’arbre dans son jardin sont comme des florins
sa robe de porte coulissante en pleine bourrasque Georgia
ses fleurs qu’est-ce qu’une fleur Georgia
une trace qu’est-ce que trace

À propos de l’auteur

Né en 1972, Andrew Zawacki vit aux États-Unis. Il enseigne à l’université de Géorgie. Aux États-Unis il a publié By Reason of Breakings (Georgia, 2002), Anabranch (Wesleyan, 2004), Petals of Zero Petals of One (Talisman, 2009), et Videotape (Counterpath, 2013). Critique littéraire et coéditeur de la revue Verse, qui publie de nombreux textes traduits, il a établi l’anthologie de littérature slovène Afterwards : Slovenian Writing 1945-1995 (White Pine, 1999). Il est l’auteur de la traduction américaine de Mon Laurent, de Sébastien Smirou (My Lorenzo, Burning Deck, 2012). Ses poèmes ont paru dans l’anthologie Walt Whitman hom(m)age (Joca Seria, 2005) et les revues Action Poétique, Passage à l’Acte, Le Nouveau Recueil et Vacarme.

Bibliographie

Carnet Bartleby, traduit par Sika Fakambi, éditions de l'Attente, 2012 • Par raison de brisants, Grèges, 2011 • Georgia, traduit par Sika Fakambi, éditions de l'Attente, 2009


rup&rud l’intégrale, 1999-2004

par Pierre Alferi, Caroline Dubois, Peter Gizzi, Éric Houser, Anne Parian, Anne Portugal, Sébastien Smirou

Couverture d’ouvrage : rup&rud l’intégrale, 1999-2004
Fiche technique :Prix : 10,50 € EUR
ISBN : 978-2-914688-89-5
Taille : 14,50 x 13,50 cm
Pages : 146

Collection particulière
Avec le soutien du Centre National du Livre

Publier un livre dont vous avez rêvé est un privilège. Initialement paru à 25 exemplaires, la collection rup&rud dirigée par Sébastien Smirou de 1999 à 2004 est désormais accessible à un plus grand nombre de lecteurs. Les poèmes rassemblés dans cet ouvrage sont à tous points de vue sublimes. Le hasard faisant bien les choses, ils se trouvent mutuellement des échos et sans doute tissent des liens les uns aux autres de manière non systématique. Les auteurs ont su justement s’approprier le format qui leur était offert, et qui est ici repris. Aujourd’hui, la connexion immédiate de leur intégralité présente un espace de lecture sensible et indispensable. rup&rud est le reflet d’une création poétique actuelle qui fera date.

Au sommaire :
- Simon aime Anna, Sébastien Smirou
- Abracadabra, Anne Parian
- Pose-moi une question difficile, Caroline Dubois
- et les gens contents de se baigner, Anne Portugal
- petit petit, Pierre Alferi
- Deux mondes en un, Peter Gizzi (traduit de l'américain par Sébastien Smirou)
- je ne suis pas je t’, Éric Houser

Parution :
Extrait :

Simon aime Anna - Sébastien Smirou

mon frère peut pourrait mon
frère cher enfant pourri pourrait
si faire se peut ou pouvait encore faire
un livre sans user d’arbre

tenez accrochez-vous aux branches
entendez sans en scier oui dépliez
vos feuilles mon frère simon
peut faire un livre sans en scier

mon frère à moi nous change en or
tout ce qu’il touche ne casse pas
sa jeunesse l’histoire se passe
à la campagne et vous verrez de moi

un beau jour pour parler comme vous
dites d’or d’amour je voulais qu’il me touche
la bouche le saint toucheur j’ai une dent
contre toi a-t-il dit c’est vous dire

 

Abracadabra - Anne Parian

LIRE PLUS

brûlure bord du ruisseau et je le suis Alice parle aus
si nous nous sommes si bien conduit berce
perdu je le raconte là je
venais de recon
naître le chenal le cheval qui ouvrait de
vant le cavalier d’avant le chenal s’ouvrait à
tous la horde pré
venue pour de grandes réjouissances la horde là de
vant le chenal et le
cheval le cavalier
a
lors ouvrait à la
horde les caprices ô roi ô château ve
naient les hor
des se levaient devant le cavalier réel me
neur qui menait lors al
lant pour de l’autre cô
té festoyer machi
nal soldat trop hardi si jeu
ne au premier son

 

Pose-moi une question difficile - Caroline Dubois

Je me demande si lorsqu’on prend le symptôme d’un autre
l’autre perd son symptôme ou si l’autre conserve néanmoins son
symptôme et dans ce cas si le symptôme se dédouble pourquoi.
Pourquoi le symptôme se dédouble si en dehors de lui on décide
— entre nous — de se le répartir ou de se l’échanger ou de se le
prêter ou de se le confier ou de se le donner ou de se l’emprunter
ou de se le voler ou de se de se.

Si je prends son symptôme par exemple une toux déchirante va-t-il
néanmoins conserver sa toux déchirante ou sa toux déchirante
va-t-elle le quitter ou va-t-elle être pour lui un peu moins déchirante.
Et si la toux pour lui n’est pas moins déchirante si le symptôme se
dédouble est-ce que ça vaut la peine de prendre le symptôme de
l’autre — est-ce que ça vaut le coup si la toux pour lui n’est pas
moins déchirante.

 

et les gens contents de se baigner - Anne Portugal

à tout le monde commencé
téléphoné dehors ils disent
tiens on est dans un
temps on ne sait pas
ciel c’est celui que
pas d’erreur on a parlé
lampes à certains
bel air c’est tout
tranquillité le hasard
moins de gens
moins de mots

prétexte d’abord puis
deux petites croix
couloirs maintenant
se souvenant de l’étage
les autres les gens disent
c’est là et ils voient
une position encore
du monde qui est là vérifie
n’ont pu aller qu’à un endroit
un pays longtemps
qui correspond

 

petit petit - Pierre Alferi

Pour jouer au bord
du sens en barres
encore un peu
avant d’être acculé à dire
ceci, cela
et le tourment, le jugement :
plonger dans les préliminaires
prolonger le petit bassin.

Mousse éponge
tu te rouilles
tu es belle
et à tout jamais étrange.

Je suis berger peul
nourri au pur sang
d’un chameau vivant.

La douceur de doigts privés d’ongles
frappant un lobe :
la corde en a frémi, se tait.
Ai-je oublié quelque chose ?

 

Deux mondes en un - Peter Gizzi

Chapitre 1

Le frisson est apparu après que l’émetteur a disparu.
Les dossiers vie étaient rangés dans des flacons types sur une étagère métallique.
En guise de leurre, des gamins sur des vélos rouges avaient semé des œufs de couleur un peu partout dans la vallée.
On m’a raconté l’histoire de la génèse et de l’apocalypse au catéchisme.
Qui est le diable était une question récurrente.
Du matériel de plomberie et du fil de cuivre ont été retrouvés sous le canapé.
Tu attends dans un parking désert.

Chapitre 2

Un gamin s’éveilla, horrifié de découvrir qu’il était le seul à émettre.
L’étagère vie d’un simple humain n’ajoute rien à ce que le gouvernement nomme des bénéfices.
Mon leurre et moi blanchissons l’argent.
L’apocalypse n’est pas une céréale.
Dans l’intervalle, comme personne ne regardait, le diable a mis le doigt dans un livre d’o.
Derrière le chantier de cuivre, des gamins s’absorbaient dans le ricochet des étincelles sur le bitume.
À la place, aujourd’hui, il y a un parking.

 

Je ne suis pas je t' - Éric Houser

je ne suis pas amoureux de toi je t’
un intervalle de tierce une tierce mineure
c’est écrit je le relève c’est écrit
c’était écrit déchiffrer comme je peux
mal les mots sur tes lèvres rapides précis dans un souffle
quand tu me les souffles à l’oreille
quand tu me lis tu me souffles je t’
je ne désire pas toi tu me
tu me manques quand tu es absent tu
est absent c’est d’une banalité

je ne sais pas non je ne sais pas
ce qui est arrivé ce qui arrive on dit tout
arrive mais ça ne fait pas un tout
arrive mais je ne fais pas le départ
je m’écrie premier groupe : toi
aimer du premier groupe aussi je voudrais le gommer
comme toute copule surtout être
être ça n’a pas de sens
et la grammaire pendant que j’y suis seul
un être il n’y a pas me manque

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À propos des auteurs

Pierre Alferi

Pierre Alferi est né en 1963 à Paris. Fondateur avec Suzanne Doppelt de la revue Détail (cinq numéros), et avec Olivier Cadiot de la Revue de littérature générale. Pensionnaire de l'Académie de France à Rome (Villa Médicis, 87-88) et "écrivain résident" de la Fondation Royaumont (1991-92).
Il a traduit John Donne et plusieurs poètes américains (dont Lyn Hejinian et Louis Zukofsky), ainsi que le Russe Lev Rubinstein.
Travaux communs avec le plasticien Jacques Julien. Disques et performances avec le musicien Rodolphe Burger (Kat Onoma).

Bibliographie

PoésieIntime, Argol, 2013 • Night and Day, tr. Kate Campbell, La Presse, 2012 • Inter de Pascal Quignard (collectif), Argol, 2011 • "petit petit", rup&rud, 2001, et rup&rud - l’intégrale 1999-2004, éditions de l’Attente, 2009 • L’estomac des poulpes est étonnant, éditions de l’Attente, 2008 • Sonnet, Mix, 2006 • Intime, Inventaire/invention, 2005 • Lon avec Rodolphe Burger, Filigranes, 2004 • La voie des airs, P.O.L, 2004 • La Berceuse de Broadway, Onestar, 2000 • Sentimentale Journée, P.O.L, 1998 • Kub Or, P.O.L, 1994 • Le chemin familier du poisson combatif, P.O.L, 1992 • Les allures naturelles, P.O.L, 1991 /// Avec le sculpteur Jacques JulienFarandole, La Maréchalerie, 2007 • L’inconnu, Le Quartier, 2004 • Handicap, Rroz, 1997 • Personal Pong, Villa Saint-Clair, 1996 /// EssaisBrefs, P.O.L, 20016 • Chercher une phrase, Christian Bourgois, 1991, nouvelle édition augmentée, 2006 • Des enfants et des monstres, P.O.L, 2004 • Guillaume d’Ockam. Le singulier, Minuit, 1989 /// RomansParler, P.O.L, 2017 • Kiwi, P.O.L, 2012 • Après vous, P.O.L, 2010 • Les Jumelles, P.O.L., 2009 • Le Cinéma des familles, P.O.L, 1999 • Fmn, P.O.L, 1993 /// FilmsÇa commence à Séoul, avec Jacques Julien, P.O.L & Dernière Bande, 2006 • Cinépoèmes et films parlants, Les Laboratoires d’Aubervilliers, 2002 • La Berceuse de Broadway (flip-book), Onestar-Press, 2001 /// RevuesRevue de littérature générale, avec Olivier Cadiot, P.O.L., 1995-96 • Détail, avec Suzanne Doppelt, 1989-91 /// Traductions • Perles qui furent, de Jeremy Halvard Prynne, éd. Éric Pesty, 2013 • Un objectif, de Louis Zukofsky, Royaumont. • Poème de la Chapelle Rothko, de John Taggart (avec Emmanuel Hocquard), Royaumont. • Le Taj bleu, de Mei-mei Bersenbrugge, Royaumont. • Parc, de Cole Swensen, Format américain. • Un langage de New York, George Oppen, Format américain. • Prenez-en cinq, de Julie Kalendek, Format américain. • Jazz, de Tom Raworth, Format américain. • Job, Isaïe, in La Bible - Nouvelle Traduction, Bayard, repris en Folio, Gallimard. • Proverbes, Siracide, in La Bible - Nouvelle Traduction, Bayard. • Perles qui furent, de J H Prynne, inédit, 1998. • Paradoxes et problèmes, de John Donne, Allia. • Ce qui reste d’Auschwitz, de Giorgio Agamben, Rivages et Rivages poche. • Les mots et les images, de Meyer Schapiro, Macula. • Le temps passe, suivi de Tant qu'il y a de la vie, de Lev Rubinstein (avec Hélène Henry), Royaumont.


Caroline Dubois

Caroline Dubois est une poète française, née en 1960 à Paris où elle habite et travaille.
Son écriture aux angles d’approche décalés a fait d’elle une des poètes les plus remarquées de ces dix dernières années.

Bibliographie

- Arrête maintenant, (nouvelle édition) L’Attente, 2010 - Pose-moi une question difficile (in rup&rud – l’intégrale 1999-2004), L’Attente, 2009 - comment ça je dis pas dors, P.O.L, 2009 - C’est toi le business, P.O.L, 2005 - Malécot, contrat maint, 2003 - Arrête maintenant, L’Attente, collection "Week-end", 2001 - Je veux être physique, Farrago, 2000


Peter Gizzi

Peter Gizzi est poète. Il est né le 7 août 1959 dans le Michigan. Il vit dans le Massachusetts où il enseigne à l'université d'Amherst. Il a dirigé la revue et les éditions O'Blek de 1987 à 1993.
D’abord remarqué outre Atlantique pour son édition de l’œuvre de Jack Spicer, son premier recueil Some Values of Landscape and Weather avait été accueilli par Robert Creeley comme un « livre novateur non seulement pour le lecteur, mais aussi pour l’écrivain et pour l’art ».
Il a été accueilli en résidence au cipM en 1999.

Bibliographie

- L’Externationale, traduit de l'anglais par Stéphane Bouquet, Corti, 2013 - Deux mondes en un, traduit par Sébastien Smirou, in rup&rud - l’intégrale 1999-2004, L’Attente, 2009 - Une panique qui peut encore s'emparer de moi, traduit par Pascal Poyet, revue Po&Sie n° 121, 2007 - Edgar Poe, traduit par Olivier Brossard, revue Po&Sie n° 97, 2003 - Revival, traduit par Pascal Poyet, cipM / Spectres Familiers, 2003 - Imitation of Life, A Memoir, traduit par Sébastien Smirou, revue Issue 2, 2002 - An Objective Indiscretion, traduit par Juliette Valéry, dans je te continue ma lecture, (textes réunis par Michèle Cohen-Halimi et Francis Cohen) P.O.L, 2001 - Un abc de la chevalerie, (traduction collective de l'américain au cipM relue et complétée par Juliette Valéry), Format Américain, 2001 - Écouter est tout en poésie, lettre à Steve Farmer (extraits), traduit par Éric Giraud, Procès n° 000, 2000 - A Statement about Charles Reznikoff, traduit par Éric Giraud et Jean-Jacques Viton, revue IF n° 16, 2000 - Blue Peter, traduit par Pascal Poyet, contrat maint, 2000 - Caption, traduit par Juliette Valéry, Le Cahier du Refuge, Poésie & Cinéma Américain, 1998 - Fables of Critique, traduit par Éric Giraud, Le Cahier du Refuge, Poésie & Cinéma Américain, 1998 - Two statements on poetry and cinema, traduit par Francis Romanetti, Le Cahier du Refuge, Poésie & Cinéma Américain, 1998 - Prime, Terce, traduits par Emmanuel Hocquard, in 49 + 1, Nouveaux Poètes Americains, Royaumont, 1991 - None, traduit par Pierre Alferi & Emmanuel Hocquard, in 49 + 1, Nouveaux Poètes Americains, Royaumont, 1991


Éric Houser

Éric Houser est né en 1956, à Lyon. Il a reçu une formation juridique, philosophique, psychanalytique et musicale (piano, musique de chambre). Il vit aujourd’hui à Vanves, aux portes de Paris. Il travaille dans le journalisme et l'édition juridiques. Depuis 2001, il écrit des critiques de livres et chroniques pour Cahier critique de poésie (publié par Farrago / cipM), pour Action poétique (Ivry-sur-Seine), pour L'Humanité et sitaudis.fr. À l’automne 2003, a participé à la septième Biennale internationale des poètes en Val-de-Marne.
Il a traduit en français des passages de Semiramis if I remember de Keith Waldrop (publiés dans la revue Vacarme, n° 41 en 2007 et n° 46 en 2009) et en anglais des extraits de ses propres textes pour la revue Aufgabe. Le titre de son projet actuel d’écriture est Les souffrances du jeune houser, une sorte de roman en poèmes de 12 lignes chacun.

Bibliographie

- Mouvement perpétuel, éditions Nous, 2014 - Hello Ernest, Les Petits Matins, 2013 - Poèmes en langue vulgaire, Action Poétique, 2009 -" je ne suis pas je t’ "(in rup&rud – l’intégrale 1999-2004), L’Attente, 2009 - Mon journal pour Nina, L’Attente, 2007 - Encore vous précédé d’Auto-di-Dax, Les petits matins, 2006 - (le couteau), contrat maint, 2005 - "Sørlandet", Anthologie de la 7e Biennale des poètes en Val-de-Marne, Farrago, 2004 - Somatic limit, Little Single, 2003 - Impressions de Mormoiron, avec Claudine Capdeville, Jacques Jouet & Pierre Laurent, Plurielle, 2003 - "Patch ! (edutec)", Anthologie Autres territoires, Biennale en Val-de-Marne / Farrago, 2003 - Un composte, L’Attente, 2002 - Chapelle & Discrétion (sonate de chambre), Patin & Couffin, 2002 - Sortes scories, coll. "Week-end", L’Attente, 2000


Anne Parian

Anne Parian est née en 1964 à Marseille et vit à Paris. Poète généraliste, elle investit différents champs de production artistique, dans les domaines de l’écrit, de la photographie, du son et de la vidéo. Elle publie dans de nombreuses revues, Tartine, Nioques, Exact change, Quaderno, Fin, CCP. Artiste associée aux Laboratoires d'Aubervilliers depuis 2008, elle y mène un travail de recherche littéraire avec l’atelier polylingue. Elle intervient régulièrement avec les Archipéliens dans le monde entier.
«En règle générale je préférerais me dire "poète" seulement (mais, le mot a, comme on dit, fort "vieilli"), c'est à dire que je m'emploie (crois-je) à re-faire le monde (donner des formes à des mondes (possibles), c'est à dire encore "re-lire" le monde (ce qui m'en est accessible). Ainsi je pense que "poète" est le meilleur nom pour "artiste" (à cause des possibilités d'assemblages qu'offrent aujourd'hui les moyens du bord). Donc je ne tiens pas à distinguer les états d'écrivain, de photographe, de vidéaste, etc., car mes états sont infinis (j'exagère).»

Bibliographie

Les Granules bleus, P.O.L, 2019 • La Chambre du milieu, P.O.L, 2011 • ?, Contrat maint, 2010 • une Ligne, Éric Pesty Éditeur, 2008 • = jonchée, Les petits matins, 2008 • Monospace, P.O.L, 2007 • Untel, Contrat maint, 2005 • À Franck David, Catalogue de Frank David, les musées de Strasbourg, 2004 • Le troisième, L'Attente, 2003 • À moi, singes, partout, Contrat maint, 2002 • A.F.O.N.S., Théâtre typographique, 2002 • Bonjour, 005, 2000 • F. nom de ville, Au figuré, 2000 • "Abracadabra", 1999,  rup&rud - l’intégrale, 1999-2004, L’Attente, 2009 • Et continuant de se déplacer, 002, 1998 • À la recherche du lieu de ma naissance, cipM / Spectres Familiers, 1994


Anne Portugal

Anne Portugal est née à Angers en 1949. Elle vit et travaille à Paris. Elle a publié une quinzaine d'ouvrages - dont six aux éditions P.O.L -, et dans de nombreuses revues françaises et étrangères. Certains de ses textes ont été mis en musique par Rodolphe Burger.
Initialement publié dans la collection Week-end aux éditions de l’Attente en 2001, voyer en l’air, a été traduit en anglais par Rosmarie Waldrop , quisite moment, et publié aux éditions Burning Deck (États-Unis), en 2007.
"Anne Portugal n'a jamais rien aimé tant que les interstices, la vie en parenthèses virtuelles, les liaisons vaporeuses qui unissent le réel au poétique, les mots les uns aux autres, voir l'auteur à ses textes, à sa propre matière. [...] Tout dans ses poèmes s’abolit des conclusions, l’écriture elle-même semble flirter par instant avec sa propre capacité à dire, errer dans ce grand trouble émotionnel du moment des « et si ». "
Mediapart, Dr Buck.

Bibliographie

• et comment nous voilà moins épais, P.O.L, 2017la formule flirt, P.O.L, 2010 • Paramour, P.O.L, 2009. • voyer en l’air, réédition, L’Attente, 2009 • "et les gens contents de se baigner", in rup&rud - l’intégrale 1999-2004, L’Attente, 2009 • définitif bob, P.O.L, 2001 • voyer en l'air, collection Week-end, L’Attente, 2001 • La réalité en face / La quoi ?, avec Caroline Dubois, Al Dante, 1999. • Dans la reproduction en 2 parties égales des plantes et des animaux, photographies de Suzanne Doppelt, P.O.L, 1999. • Le plus simple appareil, P.O.L, 1992 • Fichier, Michel Chandeigne, 1992 • Souris au lait, La Farandole, 1989. • De quoi faire un mur, P.O.L, 1987 • Les commodités d’une banquette, P.O.L, 1985 • La licence, qu’on appelle autrement parrhésie, Gallimard, 1980 Anthologies :Une Action Poétique, anthologie de Pascal Boulanger, 1998 • 29 femmes, une anthologie, dirigée par Liliane Giraudon et Henri Deluy, Stock, 1994


Sébastien Smirou

Sébastien Smirou est né en 1972, dans les Deux-Sèvres. Il vit à Paris où il est écrivain, psychanalyste et psychologue clinicien (université Paris 7 - Paris Diderot). Il dirige avec Francis Cohen la revue Ligne 13 et il a également fondé et dirigé, pendant sept ans, rup&rud, une structure associative de micro-édition, publiant tour à tour des livres d'Anne Parian, Anne Portugal, Caroline Dubois, Pierre Alferi, Peter Gizzi et Éric Houser. L'ensemble de ces livres a été réédité en un seul volume aux éditions de L'Attente en avril 2009.
Il publie par ailleurs aux éditions P.O.L  - Mon Laurent (2003), Beau voir (2008) et Un temps pour s'étreindre (2011), ainsi qu'aux éditions Hélium et Contrat maint.
Il a également préfacé plusieurs classiques de la littérature psychanalytique pour les éditions Payot (Freud, Ferenczi, Winnicott) et traduit, depuis l'italien, différents ouvrages de psychanalyse aux éditions d'Ithaque (A. Ferro, D. Chianese & A. Fontana).

Bibliographie

Un temps pour se séparer, Notes sur Robert Capa, Hélium, 2016 • "Arpad, un cas rêvé", préface à Un petit homme-coq, de Sandor Ferenczi, coll. "Petite Bibliothèque", Payot, 2012 • Moisson, Contrat maint, 2012 • "Freud, metteur en scène de la maladie", préface de Le petit Hans de Sigmund Freud, coll. "Petite Bibliothèque", Payot, 2011 • Un temps pour s'étreindre, P.O.L, 2011 • Simon aime Anna in rup&rud - l'intégrale 1999-2004, L'Attente, 2009 • Je voudrais entrer dans la légende, contrat maint, 2008 • Beau voir, P.O.L, 2008 • Ma girafe, contrat maint, 2006 • Mon Laurent, P.O.L, 2003 • Simon aime Anna, rup&rud, 1998


À propos

par Hélène Gerster

Couverture d’ouvrage : À propos
Fiche technique :Prix: 7,00 €
ISBN : 978-2-914688-85-7
Taille : 14,50 x 20,00 cm
Pages : 44

Notes, emprunts et citations sur le désir

Hélène Gerster est une artiste plasticienne Franco-Suisse. Son écriture est au plus proche du réel, autant d’incises dans notre quotidien fait de petits riens. Elle capte des moments étranges dans sa relation à l’autre, aux autres. Elle aime les décalages, horaires, sentimentaux, des sens. Depuis qu’elle a fréquenté la Lettonie et la Lituanie, elle prononce différemment le mot "communisme".
À propos est un livre à fleur de peau tout en désirs nuancés mais sous sa couverture sensible l’on découvrira un engagement peu commun.

Parution :
Thématiques :
Extrait :

Mes bas sont l’illustration de ma pensée en mouvement, son prolongement sur mes jambes qui m’emmènent des avenues aux sentiers, des routes aux dédales, des sans issues aux chemins de traverses. Mille et une façons d’arpenter les territoires.

Certaines rencontres ouvrent des paysages, des mondes.
Vivre cet envoûtement avec volupté, mêlé de craintes.
Passagers d’un voyage en dehors du temps, c’est une destination sans visa.

Je préfère être pendue à des lèvres plutôt qu’au téléphone. Bien que ça dépende des lèvres.

Je reste pendue à tes lèvres, pour connaître la suite de tes contes alambiqués ; un corps qui se transforme en tapis magique, le tien, et le mien métamorphosé en carpette, descente de lit…

Je pourrais être ce que tu hais, tu pourrais être ce que je (pour)suis… Bon voyage au bord de ta fenêtre !

À propos de l’auteur

Hélène Gerster est née le 12 avril 1974 à Genève. Elle note dans un cahier tous ses déplacements importants depuis sa naissance. Jusqu’à l’âge de dix-neuf ans, elle n’avait jamais déménagé, vivant côté parc dans un quartier paisible mais international de Genève. Depuis, durant des périodes plus ou moins longues, elle a vécu à Amsterdam, Tajimi (Japon), Erasbach (Allemagne), Riga, Vevey (Suisse), Salo (Italie) et même à Paris. Mais elle n’est pas pour autant une grande voyageuse. Ce qu’elle aime, c’est circuler avec ou pour un projet artistique. À l’occasion, le projet se fait livre, à d’autres moments, le voyage est plus mental. Ce qui l’intéresse c’est observer les corps et les pensées en mouvement. Plasticienne avec une pratique d’écriture, elle brode avec ses mots et parfois avec ceux des autres. Elle peut travailler seule ou en collectif. Elle expose et publie régulièrement en Suisse et à l’étranger.
Elle a été membre fondateur du collectif Airbag et a travaillé à la réalisation de la revue Airbag n°1 et 2. De 2004 à 2007, elle a également dirigé la revue Tissu avec Carla Demierre et Fabienne Radi.

Bibliographie

- "Un plan lecture", Le Refuge, n° 51, Centre international de poésie de Marseille / Spectres familiers, 2011 - À propos, L’Attente, 2009 - Lettres à Klaïpeda, Klaipèda Cultural Communication Centre (KCCC), Lituanie, 2008 - 14-16-18, Coutance - un immeuble comme palimpseste, art&fiction, 2007 - Formication, art&fiction et revue Tissu, 2004 - Petit fait curieux dont le récit peut éclairer le dessous des choses, L’Attente, 2004

 


L’espion de Dieu

par Jean-François Bory

Vision des tendances de la création contemporaine

L’espion de Dieu a été initialement publié dans le catalogue consacré à l’anniversaire des dix ans du Centre Georges Pompidou en février 1987. Philippe Bidaine avait commandé à quatre écrivains, dont Jean-François Bory, des textes sur le sujet : « les tendances de la création contemporaine », laissant toute liberté aux auteurs pour traiter le sujet imposé. Ce texte étant introuvable depuis maintenant presque un quart de siècle, il nous a semblé que de nouveaux lecteurs pourraient s’en réjouir.

Parution :
Extrait :

J’ai beau chercher, non, vraiment, je ne me souviens pas de la première fois où j’ai ouvert un livre. De la seconde non plus d’ailleurs ni même de la troisième. Mais de la trois cent cinquante-septième ou plus, je me souviens parfaitement, parce que cette fois-là, il y avait de quoi et j’ai alors immédiatement cherché à me rappeler combien de fois j’avais déjà pu faire ce geste. Le chiffre ne devait pas être énorme, car il n’y avait pas encore beaucoup de livres, enfin je veux dire de codex, d’ouvrages qui se feuillettent, parce que pour ce qui est des rouleaux, j’avais dû en rouler et en dérouler quelques milliers déjà, avec votre permission.

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Mais si je me souviens particulièrement de cette fois-là, qui était à mon avis, c’est-à-dire à mon compte tout au plus la trois cent cinquante-septième, c’est qu’alors je fus tellement surpris en faisant ce geste simple – ce qui se produisit mit tellement en évidence le simple fait d’ouvrir un livre – qu’immédiatement je me mis à chercher combien de fois j’avais pu accomplir ce geste sans y prêter attention.

Je me souviens donc très bien de cette fois-là. Je tombai comme à la renverse dans une mémoire blanche. Mes neurones avaient beau se combiner à toute vitesse, dans toutes les figures possibles, je n’arrivais pas à me remémorer les circonstances où j’aurais pu ouvrir un livre auparavant. Rien : des textes je me souvenais parfaitement ; de l’emplacement même d’une phrase ; d’un paragraphe ; en haut ou en bas d’une page ; de gauche ou de droite ; mais de ce qu’il y avait autour, de ce qui enrobait le texte, du lieu où il s’incarnait, impossible de me raccrocher à aucun souvenir. De la qualité de la lumière au moment où j’avais ouvert un livre ; si j’étais assis ou debout ; pas un seul de ces instants ne m’était resté ; pas une seule fois ; comme si, chaque fois, le fait d’ouvrir un livre avait immédiatement aboli le monde environnant pour me faire passer dans celui du texte. Si cette fois-ci le fait de ce simple geste m’avait obligé à chercher furieusement dans ma mémoire une situation similaire, c’est que j’avais été singulièrement surpris…

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À propos de l’auteur

Biographie :
Jean-François Bory : né le 2 mai 1938 à Paris.
« Écrit depuis l’âge de 4 ou 5 ans, comme beaucoup de monde. Enfance mouvementée en Asie. Avec des camarades de classe, crée, à l’âge de 12 ans, au lycée de Hué (Vietnam), une revue littéraire, recopiée à la main en plusieurs exemplaires, intitulée : « L’Encrier ». 1958-1961, guerre d’Algérie dans le massif de l’Ouarsenis. 1962, re-études, puis travaille à l’A.F.P. détaché dans un cabinet ministériel. Mariage. Divorce. Après avoir pris son temps et s’y être préparé, se débarrasse de toute activité salariée en 1972, à 34 ans, et n’y revient jamais. Nombreuses lectures publiques. Perd un œil en 1977. Mariage. Craint, par dessus tout, les voyages et la duplicité. Vit et travaille à Paris. »
Entretien et vidéo sur le site D-Fiction

Bibliographie

L'humidité 1970-1978, Al Dante, 2012 - Provisoire, La Maison d'été, 2012 • Sgowefygtom ! Sgowefygtom ! Al Dante, 2010 • Calligrammes & compagnies, etc. Al Dante, 2010 • Pluies à Manaus, ADLM, 2010 • Onze nouveaux calligrammes, ADAGP, 2010 • Un été avec Apollinaire, SON@RT, 2009 • L’espion de Dieu, éditions de l’Attente, 2009 • Poemi senza parola, NOMADNOMAD, 2009 • Bienvenue Monsieur Gutenberg, éditions de l’Attente, 2008 • Bernard Aubertin pittore a ferro è fuoco (par le fer et par le feu), Berardelli, 2008 • Dix-sept façons de rater un livre sur D’Annunzio, Spectres Familiers, 2007 • Cinéma intégral, contrat maint, 2006 • Nocture, Dix-sept façons de rater un livre sur D'Annunzio, Spectres Familiers, 2004 • Japon, le retour, Al Dante, 2004 • Roussel S.A.R.L., Al Dante, 2003 • Le Cagibi de MM. Fust & Gutenberg, L'Ecole des loisirs, Paris, 2003 (réédition) • Éphémère estuaire, Alain Lucien Benaoît, Rochefort-sur-Gard, 2003 • Les Voyelles de Rimbaud, Lazlo, Toulon, 2003 • Anthologie provisoire, Al Dante, 2002 • L'auteur, une autobiographie, L'Olivier/Le Seuil, 2001 • Périple, éditions de l'Attente, collection Week-end, 2001 • Les baies du l’île d’Yeu, Spectres Familiers, 2000 • Pollen, éditions de l’Attente, collection Week-end, 2000 • Seulement, Maeght, 2000 • Louis XIV, par exemple, Harpo &, 2000 • Sombre dîner en ville, Spectres Familiers, 1999 • Du même auteur, Spectres Familiers, 1999 • Pound Provisoirement Posthume, Spectres Familiers, 1998 • Caillots et lignes déliées, éditions Papier Peint, 1998 • En effeuillant la marguerite, F.-M. Deyrolle, 1997 • Abracadabra, Fête de la lettre, 1997 • Le Berceau d'Apollinaire, Éditions à durée limitée, 1997 • Appendice au cagibi de M. Gutenberg, 1994 • L'Âge de bronze (livre sur métal), Gaïa, 1993 • Trop peu de trop (ill. Hélène Delprat), Love affair, 1993 • Le cagibi de MM. Fust & Gutenberg, Spectres Familiers/cipM, 1992 • La poésie est..., Ides et Calendes, 1992 • Absolument (ill. José Maria Sicilia), Tanguy-Garic, 1992 • Poésies Provisoires, Maeght, 1991 • Tout est gâché, Critérion, 1991 • Quelques difficultés dans la matinée d'un auteur, Spectres Familiers, 1989 • Pas tout le même jour, Flammarion, 1988 • Sarenco a Verona, Rara international, 1987 • Rittratto, NÈpe, 1987 •À cet emplacement s'élevait le monument du triomphe de la sanctissime victoire, Éditions de la C.R.E.M, 1987 • Un auteur sous influence, Flammarion, 1986 • Scrito Misto, Rara international, Vérone, 1986 • Petit rituel des saisons périmées, Arcam, 1983 • Poèmes mécaniques 2, Nèpe, Ventabren, 1982 • Complot de famille, Cahiers Loques, 1982 • Poèmes mécaniques 1, L'Énergumène, 1981 • Autres textes, Thierry Agullo, 1979 • Poèmes mécaniques, L'Énergumène, 1975 • Sans titre, Hubschmid, 1972 • Made in Machine, Amodulo, Brescia, 1972 • Post-Scriptum, Losfeld, 1970 • Once again, New Directions, New York, 1968 • Logorinthe, Lerici editore, Rome, 1968 • Plein signe, Gallery number ten, Londres, 1966 • Arithmetics texts, Gallery number ten, Londres, 1966 • À l’impossible nul n’est tenu, Galerie J and J, 1985 • Bientôt le livre, Contexte, 1966