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Moondog Légende

par Pierre Hild

Biographie fictive

L’auteur indique : Moondog Légende n’est pas une biographie de Louis Thomas Hardin, et si certains faits et personnages sont inspirés de sa vie, d’autres appartiennent à sa légende, d’autres encore n’appartiennent qu’à son rêve de fiction. Avec Moondog Légende, Pierre Hild nous offre la première biographie fictive de Moondog (1916-1999) publiée en France. Un hommage à la mesure de cet artiste de rue pendant plus de 25 ans qui s’habillait en Viking, jouait des percussions faites main (trimbas) et qui édifia une œuvre musicale proche du courant minimaliste (Philip Glass, Steve Reich) s’inspirant des classiques du moyen âge, des Indiens d’Amérique et du jazz. L’auteur, dans son écriture limpide et inventive, retrace un parcours atypique et avant-gardiste. De ses archives et recherches sélectives, une poésie émane, du plus frivole au plus technique dans la variété des registres. La biographie et le récit se font signe à travers le temps. Pour les connaisseurs de Moondog, ce livre sera émouvant et impressionnant. Pour les néophytes, conseil d’ami : ne vous endormez pas avec lui les soirs de pleine lune.

Parution :
Thématiques :
Extrait :

1941 Louis T. Hardin voyage dans l’Idaho où vivent les Indiens Blackfoot. C’est encore le temps du Sundance. Les Indiens chantent et dansent durant plusieurs jours, sans manger. Moondog se tient en retrait avec une petite flûte. Les Indiens dansent. Moondog joue. Les Indiens aiment sa façon de jouer et l’invitent à s’asseoir avec les chanteurs. Puis, il est invité dans le grand teepee. Puis, un indien fait rouler un tom-tom dans le teepee et disparaît. Silence. Moondog pense que les Indiens souhaitent qu’il joue du
tom-tom. Moondog joue.

Critiques :Eric Loret dans Libération a écrit:

Pour ceux qui ne connaissent pas le musicien Louis Thomas Hardin, dit Moondog (1916-1999), ça ne va pas s'arranger. En revanche, le goût de la langue et de la légèreté risque de s'améliorer, avec ce poème en prose mêlant choses peut-être vraies et infos assurément fausses. Où l'on voit Moondog cotoyer Pythagore, Charlie Parker ou William Burroughs en courts paragraphes chronologiques : « 1948. Moondog voit pour la première fois Leonard Bernstein. Une rencontre de hasard, à Santa Fe, dans la rue, sous le soleil. Les yeux fermés, Bernstein se fait cirer les chaussures. — Que fais-tu là, Leonard ? — Je suis en route pour Israël. » Pierre Hild n'évoque pas la grande barbe blanche de Moondog. Il n'en porte pas non plus.
15 janvier 2008

Au jour le jour dans Comment c’est !? a écrit:

Une plaquette séduisante consacrée à Louis Thomas Hardin (1016) alias Moondog. Pas une bio qui cherche à en imposer. Plus ou moins 40 petites pages. Le texte est espacé, aéré. Toutes les années de la vie de Moondog sont égrenées.


À propos de l’auteur

Pierre Hild vit et travaille à Paris. Il collabore régulièrement au Cahier Critique de Poésie.
Pascal Comelade, une galaxie musicale, Le Mot et le Reste, 2017
Moondog légende, L'Attente, 2007


Mon journal pour Nina

par Éric Houser

Couverture d’ouvrage : Mon journal pour Nina
Fiche technique :Prix : 7,50 € EUR
ISBN : 978-2-914688-65-9
Taille : 13,50 x 14,50 cm
Pages : 92

Journal poétique & philosophique

Tu as vraiment de la chance Nina d’avoir un grand-père qui t’écrit un livre pour tes 9 ans. Bon, maintenant tu en as 10 mais tu sais les livres ça peut être un peu long à fabriquer. Ça dépend de beaucoup de trucs, de choses et de machins. Éric a écrit ce livre pour toi mais aussi pour tout le monde et c’est vraiment chouette. En plus, il l’a écrit en dizains, tu sais dix vers par page. Et puis un journal de vacances au pays Basque, ça ne s’oublie pas.
On entend encore le bruit des vagues, non ? C’est important ce qu’il écrit pour toi, il parle de plein de sujets qui nous questionnent tous, la poésie bien sûr, mais c’est quoi la poésie ? Et c’est comment un journal ? Et le temps, il appartient à qui ? Bref, comme disent les savants : Nul n’a jamais su définir la poésie et peut-être est-il facétieux de le faire. Si tu remplaces dans la citation (un peu détournée) le mot poésie par le mot temps ou sable ou ciel ou crevette, et bien c’est un peu la même question quoique différente.
Bon, entre nous, le mieux est que tu lises le livre d’Éric et on en parle si tu veux bien ?

Parution :
Extrait :

c'est mon journal pour Nina
d'habitude c'est pour soi
qu'on écrit un journal
on l'écrit tous les jours
ou pas tous les jours
(mais presque)
on écrit : les choses qu'on fait,
qu'on voit,
des pensées
(parfois des pensées secrètes)

j'ai écrit d'été
entre parenthèses
parce qu'on est en été
qui est la saison des vacances
(comme tu sais)
et que pendant les vacances
on est entre parenthèses
de l'année scolaire (pour toi)
ou du travail (pour moi,
comme aussi pour ton papa)

mais on peut aussi
être entre parenthèses
pendant l'année scolaire
ou pendant le travail
(ça m'arrive)
c'est-à-dire : être là,
mais un tout petit peu ailleurs,
en même temps,
entendre ce que les gens disent,
mais ne pas tout à fait le comprendre

Critiques :Guillaume Fayard dans CCP n°16 a écrit:

Pour une fois qu'Éric Houser écrit "pour" une enfant on se dit que la subtilité de sa poésie nous apparaitra sous un jour plus évident. Mais voilà un journal (d'été (de poésie)). Ce qui déséquilibre un peu les notions : journal, vacances, poésie. Nous avons tous une Nina en nous (qui ne sait pas encore ce qu'est la poésie) comme une autre Nina autour de nous (à qui nous désirons plus que tout au monde expliquer ce qu'est la poésie (comment on ne peut pas la circonscrire si précisément qu'une enfant de neuf ans ne puisse de son côté en faire autant, à ses fins propres, puisque, en définitive, la poésie c'est une question d'usage, par rapport à " " : grandir vivre diminuer – un peu comme la philosophie, ou les tableaux)) : […] je regarde le bassin, / ça ressemble à un tableau / quand il y a des gens dedans / un portrait (de groupe si > 1) / quand il n'y a personne : / un monochrome (bleu)


À propos de l’auteur

Éric Houser est né en 1956, à Lyon. Il a reçu une formation juridique, philosophique, psychanalytique et musicale (piano, musique de chambre). Il vit aujourd’hui à Vanves, aux portes de Paris. Il travaille dans le journalisme et l'édition juridiques. Depuis 2001, il écrit des critiques de livres et chroniques pour Cahier critique de poésie (publié par Farrago / cipM), pour Action poétique (Ivry-sur-Seine), pour L'Humanité et sitaudis.fr. À l’automne 2003, a participé à la septième Biennale internationale des poètes en Val-de-Marne.
Il a traduit en français des passages de Semiramis if I remember de Keith Waldrop (publiés dans la revue Vacarme, n° 41 en 2007 et n° 46 en 2009) et en anglais des extraits de ses propres textes pour la revue Aufgabe. Le titre de son projet actuel d’écriture est Les souffrances du jeune houser, une sorte de roman en poèmes de 12 lignes chacun.

Bibliographie

- Mouvement perpétuel, éditions Nous, 2014 - Hello Ernest, Les Petits Matins, 2013 - Poèmes en langue vulgaire, Action Poétique, 2009 -" je ne suis pas je t’ "(in rup&rud – l’intégrale 1999-2004), L’Attente, 2009 - Mon journal pour Nina, L’Attente, 2007 - Encore vous précédé d’Auto-di-Dax, Les petits matins, 2006 - (le couteau), contrat maint, 2005 - "Sørlandet", Anthologie de la 7e Biennale des poètes en Val-de-Marne, Farrago, 2004 - Somatic limit, Little Single, 2003 - Impressions de Mormoiron, avec Claudine Capdeville, Jacques Jouet & Pierre Laurent, Plurielle, 2003 - "Patch ! (edutec)", Anthologie Autres territoires, Biennale en Val-de-Marne / Farrago, 2003 - Un composte, L’Attente, 2002 - Chapelle & Discrétion (sonate de chambre), Patin & Couffin, 2002 - Sortes scories, coll. "Week-end", L’Attente, 2000


L’ombre des mots qui n’ont pas d’ombre

par Jean-Paul Chague

Couverture d’ouvrage : L’ombre des mots qui n’ont pas d’ombre
Fiche technique :Prix : 7,50 € EUR
ISBN : 978-2-914688-64-2
Taille : 13,50 x 14,50 cm
Pages : 92

Formules grammairiennes
Prix Hercule de Paris 2007

Les beaux livres sont écrits dans une sorte de langue étrangère selon Marcel Proust. Avec L’ombre des mots qui n’ont pas d’ombre nous sommes à la terrasse de cette langue, mi-parlée mi-rêvée ou peut-être avec cette langue physique et organique qui parfois nous encombre la cavité buccale. Mais aussi le problème d’écrire ne sépare pas d’un problème de voir et entendre : en effet, quand une autre langue se crée dans la langue, c’est le langage tout entier qui tend vers une limite... C’est Gilles Deleuze qui le dit. Un lieu où à chaque fois ce serait parler et voir pour la première fois, bâti d’énoncés et de questionnements. Certains phénomènes soulèvent des lièvres lorsqu’il s’agit de traduction du français en français. Chasse-spleen pour tout le monde...

Parution :
Thématiques :
Extrait :

un lieu où rien ne se ressemble

trente ans cherchant à le formuler

un lieu où à chaque fois ce serait
parler et voir pour la première fois

l’idée de succession redoutée
pas de récit alors peur peut-être des traces
nul ne se fera l’égyptologue de nos gestes

on ne fait pas de chaque instant une stèle

croyant pourtant à ce qu’on appelait
un « mot d’écrit » mais à quoi le raccrocher
quand l’énumération n’offre qu’une échelle flottante
juxtaposer ces disparates

c’est juste tenter une simultanée verbale

proses erratiques oui et non
ces instants sont des glaçons dans la voix

entre deux corps la distance n’est pas seulement
fonction de leur position     deux corps constants

ne veut rien dire      non plus que le poids des mots
dans la main      vous voudriez ici une histoire

LIRE PLUS

avec émulation d’idées-hirondelles non
on vérifie l’ajustage de l’entendrevoir      quelle mesure
l’échec une composante de tout procédé
pourquoi décrire ce qui est

et que chacun peut voir sinon
qu’il le verra de façon différente

ce qui se forme dans la bouche bâtit la théorie

« clarté dans le sens du silence » dit Oppen
pourquoi si vite les fictions s’éteignent-elles

en réalités ternies par qui les porte

trop sans doute d’oiseaux en fleur
pour ce qui fut là déchiré       mais les oiseaux

oui nous savons dans vos rêves couturiers

REGROUPER
Critiques :Jacques Demarcq dans CCP n°16 a écrit:

Ce livre procède de l'invention d'une forme : à partir d'un octosyllabe, ajouter une dizaine de vers de mesure variable, agencés diversement en strophes (du monostiche au quatrain), le dernier vers pouvant faire chute, et silence provisoire. Ce genre de protocole engendrerait l'ennui, si Chague n'avait mis la superbe d'une forme au service d'une démarche modeste : des poèmes de circonstance, sans plus, attrapant ce qui arrive à la pensée, via des mots lus ou entendus, ou via le vécu, et retraitant, parfois maltraitant ces données pour les rendre au mystère et à la folie de la vie.
Chague est philosophe dans son approche de l'écriture. L'humour, le détachement est son attitude dominante (…).
Les poèmes sont particulièrement réussis quand le décousu des dérapages d'une proposition à l'autre esquisse des rebonds ou des échos, en une danse titubante et tournoyante à la fois (…).

Comme les sonnets de Pétrarque ou Ronsard, les chaguins, pour leur donner un nom, sont le journal de l'activité mentale d'un poète. La relation amoureuse est leur fréquent sujet, autant dire le dépassement de la douleur. Comme les sonnets, les chaguins ne vont que par séries, et souvent s'enchainent, le suivant repartant du précédent pour déborder autrement un même souci. Mieux, au fil de la lecture, on sent Chague apprivoiser sa forme, ou nous apprendre à l'habiter, si bien qu'on est de plus en plus à l'aise dans ses poèmes. Impression rare et agréable.


À propos de l’auteur

Jean-Paul Chague est né en 1939. Deux enfants. Vit à Draguignan (Var).
A été enseignant de philosophie à l’Institut universitaire de Formation des Maîtres.
A été un des membres du collectif Lettres de Casse et membre du comité de rédaction de la revue Hi.e.ms.

Bibliographie

Expansion sans profondeur, L'Attente, 2013 • Une phrase ouverte, Grèges, 2011 • L'ombre des mots qui n'ont pas d'ombre, co-édition Contre-Pied / l'Attente, 2007 • Le traitement des circonstances, Grèges, 2007 • Une tentative d'exténuation, La main courante, 2005 • A.O.C, Contre-Pied, 2005 • Question d'objectif (avec le photographe André Villers), Nan'Nigi, 2003 • L'impensable du corps, La Porte, 2002 • Labiales (avec Jeanine Baude et Michel Carlin), AB éditions, 2001 • Laisse au moins une phrase allumée, Contre-Pied, 2001 • L'île d'elle, Encres Vives, collection "Lieu", 2000 • Ellil, une partition, La Porte, 2000 • L'air du rien, Rougerie, 1998 • Le cri d'Égisthe, Rougerie, 1994 • Le temps fracturé, Rougerie, 1990 • Calendrier du corps, Rougerie, 1988 • Un travail au noir, Rougerie, 1984


J’habite ici…

par Association Promofemmes, Françoise Valéry

Couverture d’ouvrage : J’habite ici…
Fiche technique :Prix : 15,00 € EUR
ISBN : 978-2-914688-63-5
Taille : 20,00 x 23,50 cm
Pages : 152

Témoignages interculturels

La collecte des savoirs et savoir-faire menée depuis 1995 par une artiste, Françoise Valéry, maintient ouverte et en mouvement la question cruciale pour chacun de ce que l’on conserve, transmet, emprunte, invente, tricote entre les cultures. J’habite ici… est un livre de témoignages sur l’habitat en situation pluriculturelle, avec des photographies en noir et blanc. Des histoires d’ustensiles, de rangements, de décoration, de transformation des espaces selon l’occasion ou la saison, des histoires de cuisine, de jardinage, d’occupation du temps, des histoires d’échanges avec «le pays», de transmission d’objets, des histoires de voisins…

Parution :
Thématiques :
Extrait :

Kebira : Si vous avez un grand salon vous mettez six petites tables, si vous avez un petit salon vous en mettez quatre. Ici en France j’en ai apporté deux, j’ai un petit salon avec une grande table. J’ai laissé les quatre autres petites tables chez moi au Maroc.
Zoubeïda : Chez moi il n’y a rien. Je n’ai pas de maison. Il faut que je trouve une maison d’abord, après je pourrai y mettre des choses. Quand j’étais dans mon village, je faisais du cheval, je faisais des courses et j’arrivais première. Ici je n’ai pas de cheval.
Faty : Dans ma cuisine ici en France j’ai des affaires rapportées du Sénégal. La marmite par exemple, quand je l’ai achetée là-bas j’ai demandé qu’on lui coupe les pieds parce qu’ici j’ai une gazinière. Les pieds servent quand on n’a pas de gazinière, ça laisse la place pour glisser du bois sous la marmite posée par terre.

À propos des auteurs

Association Promofemmes

Créée à Bordeaux en 1994, l’association Promofemmes a pour vocation l’insertion sociale des femmes immigrantes et, à travers elles, celle de leur famille. Les différentes problématiques de la vie quotidienne sont abordées dans un programme d’ateliers et de permanences : français et alphabétisation, accès aux droits et traitement des problèmes administratifs, prévention santé, insertion socioprofessionnelle, mobilité dans la ville, parentalité… L’association propose également des activités liées à la convivialité : cuisine, couture, après-midi "thé et jeux de société", sorties culturelles.
La culture étant un élément déterminant de l’insertion, les livres et CD élaborés à partir de collectes auprès des adhérentes expriment la diversité de leurs origines ainsi qu’une valorisation de leur double culture. Artiste et éditrice, Françoise Valéry recueille ainsi auprès d’adhérentes de plus de 65 nationalités des témoignages de leur mémoire, de leurs savoir-faire et de leur inventivité (récits, recettes, chants…) pour en faire des objets de transmission interculturelle et intergénérationnelle sous forme de livres et de supports audiovisuels.

Bibliographie

De bouche à oreille, témoignages interculturels sur la transmission, illustré, avec un CD d'histoires et de chansons en VO (traductions dans le livre), 2013 • À quoi on joue ?! - jeux d'ailleurs et d'ici, d'hier et d'aujourd'hui, avec un CD d'histoires et de comptines en VO (traductions dans le livre), 2011 • J’habite ici ~ la famille, volume 3, mémoire et témoignages, illustré, 2010 • J’habite ici, volume 2, mémoire et témoignages, illustré, 2009 • J’habite ici, volume 1 , mémoire et témoignages, illustré, 2007 • Almanach interculturel, calendrier perpétuel illustré, 2005 • Elles racontent, recettes du monde pour la santé et la beauté, illustré, 2004 • Elles cuisinent, recettes de cuisine du monde, illustré, 2003 • Elles racontent…, volume 3, contes et histoires du monde, illustré, 2002 • Elles racontent…, volume 2, contes et histoires du monde, illustré, 2001 • Elles racontent…, volume 1, contes et histoires du monde, illustré, 2000 • Prises multiples, mémoire et témoignages, illustré, 1998 • Elles disent, mémoire et témoignages, 1997


Françoise Valéry

Née en 1970, Françoise Valéry co-dirige avec Franck Pruja les Éditions de l’Attente depuis 1992. Diplômée de l'école des Beaux-Arts de Bordeaux en 1994, elle fait des mises en page et des relectures, des traductions et relectures de traductions (de l'anglais), écrit, anime des ateliers d'écriture…

Bibliographie

Vaisselier en coupe, Lnk #11 (Alain Cressan), 2010 • Portrait d’une jeune fille, Lnk #11 (Alain Cressan), 2010 • Trépigna la princesse, revue en ligne Ce qui secret, 2010 • "Clara 2009 - portrait d’une jeune fille", revue en ligne Ce qui secret, 2010 • Huit mains dans le panier, (avec Franck Pruja, Isabelle Jelen et Monsieur Gadou), cipM/Spectres Familiers, 2005 • Poêlon hallucinogène, coll. Livre-Poster, l’Attente, 2004 • Formula, coll. Vade-Mecum, l’Attente,  2004 (H.C.) • Victimes du genre, l’Attente, 2002 • 10 000 $ à la Chand'leur, coll. Week-end, éditions de l’Attente,  2000 • Fuzzy travel, (sous le pseudonyme de Claire Quenond), coll. Week-end, l’Attente, 1998 • Les victimes n'ont apparemment aucune relation entre elles, version spéciale dédiée à Jacques Siclier, éditions de l'Attente, 1994 • Les victimes n'ont apparemment aucune relation entre elles, éditions de l'Attente, 1993 • Les baisers de 13h30 à 18h45, flip-book photographique, livre d'artiste, 1993 • Traductions, une discussion à six voix (livre-partition), l’Attente, 1992

Elle a traduit des textes de Etel Adnan (Déplacer le silence, de Shifting the Silence ; Là-bas, de There, avec Marie Borel), de Lisa Asagi (Zuihitsu Labyrinthite, publié par Alain Cressan, Lnk #15 bis), de Damon Krukowski (Lisez-moi, extraits choisis du livre The Memory Theater Burned), de Kristin Prevallet (Je, au-delà – avec Sandra Moussempès), de Sarah Riggs (28 télégrammes ; 60 textos43 Post-it – avec Marie Borel), de Rosmarie Waldrop (La revanche de la pelouse, de The Lawn of Excluded Middle – avec Marie Borel), et de Rosmarie et Keith Waldrop (Un cas sans clef, de Flat with no Key – avec Marie Borel).

Bibliographie avec Promofemmes

Depuis 1996, Françoise Valéry intervient dans l’association Promofemmes à Bordeaux, qui accompagne l’insertion sociale de femmes immigrantes. Elle y recueille auprès d’adhérentes de plus de 65 nationalités des témoignages de leur mémoire, de leurs savoir-faire et de leur inventivité (récits, recettes, chants…) pour en faire des objets de transmission interculturelle et intergénérationnelle sous forme de livres et de supports audiovisuels. • À quoi rêvez-vous, avec l'artiste plasticienne Anne-Laure Boyer, portfolio, poèmes sur le modèle formel du tanka japonais & peintures à la tempera, à paraître début 2022 • De bouche à oreille, témoignages interculturels sur la transmission, illustré, avec un CD d'histoires et de chansons en VO (traductions dans le livre), 2013 • À quoi on joue ?! - jeux d'ailleurs et d'ici, d'hier et d'aujourd'hui, avec un CD d'histoires et de comptines en VO (traductions dans le livre), 2011 • J’habite ici ~ la famille, volume 3, mémoire et témoignages, illustré, 2010 • J’habite ici, volume 2, mémoire et témoignages, illustré, 2009 • J’habite ici, volume 1, mémoire et témoignages, illustré, 2007 • Almanach interculturel, calendrier perpétuel illustré, 2005 • Elles racontent, recettes du monde pour la santé et la beauté, illustré, 2004 • Elles cuisinent, recettes de cuisine du monde, illustré, 2003 • Elles racontent…, volume 3, contes et histoires du monde, illustré, 2002 • Elles racontent…, volume 2, contes et histoires du monde, illustré, 2001 • Elles racontent…, volume 1, contes et histoires du monde, illustré, 2000 • Prises multiples, mémoire et témoignages, illustré, 1998 • Elles disent, mémoire et témoignages, 1997


S.F. comme Syndrome Fusionnel

par Nicolas Tardy

Couverture d’ouvrage : S.F. comme Syndrome Fusionnel
Fiche technique :Prix : 6,50 € EUR
ISBN : 978-2-914688-62-8
Taille : 13,50 x 12,50 cm
Pages : 52

Triomphe-fiction

C’est ainsi, la science-fiction est désormais partout. Elle irrigue notre temps et notre espace quotidien, chaque interstice de nos vies est infiltré par des figures échappées de l’imaginaire. Nicolas Tardy se doit d’aller plus loin en réveillant notre imagination. S.F. comme Syndrome Fusionnel projette notre vision directement dans la trame du monde réel. Soudain nous apparaissent de futures stars dans une histoire de science-friction-passion-fusion qui miroite au milieu de nulle part : une constellation d’images, de paroles et de sons indéfiniment recyclés par les technologies.
S.F. comme Syndrome Fusionnel est le cinquième livre de Nicolas Tardy publié aux éditions de l’Attente.

Parution :
Extrait :

On décode des signes. Sommes des singes à peine évolués. Le capitaine, en tenue synthétique, avec 1 clavier bien tempéré, tente de synthétiser. Il existe encore des événements troublants,
des éléments tremblants face à des trous noirs. Comme cette histoire où l’on sent bien que des couches s’entassent dans la mémoire ; celle de Debord notamment. Le docteur Badway n’avait pourtant rien diagnostiqué.

Critiques :Dominique Quélen dans CCP n°15 a écrit:

Quand la science-fiction désuète des petites productions de série B est passée à la moulinette de Nicolas Tardy, cela produit ces quarante saynètes tordantes et tordues. L'avenir s'y annonce délicat. Mais qu'est-ce qui donne à cette suite narrative une forme de poésie ? C'est que nous soyons dedans et dehors. S'il y a « Cantos des Quanta », c'est à la fois dans la parfaite panoplie (éculée) du genre et dans son dynamitage paisible. Dans les deux cas, une pièce centrale : « l'ordinateur Debord ». Pur délice de langue, alors, que cette traversée de lieux (autrefois bientôt) communs où tout est bricolé – « on vogue en plein délire » – mais tout fonctionne, où chaque mot paraît jaillire avec la fraîcheur du jeu au fil de la lecture. D'où suspens. D'où comique. Tardy cuisine de l'immédit avec de vieux ingrédients du futur : le résultat ne dépare pas dans l'impeccable catalogue de la collection qui l'accueille


À propos de l’auteur

Né en 1970. Vit à Marseille.
Après des études d'art et de multimédia, se consacre uniquement à l’écriture.
Publie sur différents supports. Travaille parfois en collaboration avec des artistes ou des musiciens.
Anime des ateliers d’écriture depuis 1999.
Co-dirige avec Caroline Scherb, les éditions Contre-mur (www.contre-mur.com) et l’association Calopsitte (www.asso-calopsitte.org).

Bibliographie (extrait)

Monde de seconde main, l'Attente, collection "Alimage", 2019 • Gravitations autour d'un double soleil, Série discrète, 2018 • Des corps (avec des dessins de Claude Horstmann), Ripopée, 2015. • Paysage avec cameras, livre numérique (avec images d'installations de Pascal Dufaux par Paul Litherland et musique de Corentin Coupé), Collection Marcel, D-Fiction, 2014. • Déconstructeur de salle de bain sur le site Remue.net, 2013. • "Des corps de l'art", in Runbook, 2013. • Chatte dans Bite cul nichons & chatte, Ripopée, 2012 • Avant l'arrivée, Contre-Pied/A&P, 2012. Remémorations, Remue.net, 2012 • Un homme tout juste vivant pays des merveilles, l'Attente, 2011 • 40 poèmes de frigo, coll. 8pA6, n°37, -36° édition (Suisse), 2010 • Les ready-mades textuels (essai), Coll. "n'est-ce pas ?" n°9, Haute école d'art et de design de Genève (Suisse), 2009 • Traversée des intégrations, Coll. LittleSingleDeluxe, Single, 2009 • Le Québec livre, Contre-Pied/A&P, 2009 • Napster of Puppets (avec des dessins de ElisabethMercier devient NatachaHerbert), Collection 8pA6, n°28, -36° édition (Suisse), 2009 • Shérifs partout, justice nulle part, coll. 8pA6, n°12, -36° édition (Suisse), 2008 • S.F. comme Syndrome Fusionnel, l'Attente, 2007 • Routines, l'Attente, 2006 • Conférencer, Coll. Instant T n°13, n°14 et n°15, Le Triangle, 2005 • beaux dort 5, Coll. Ici-même, N'a qu'1 œil, 2005 • Sur les genoux, l'Attente, 2004 • Poèmes ménagers, l'Attente, 2002 • Pas résumable, Contre-Pied/A&P, 2001 • Vanités, coll. Madame Fredi, Fidel Anthelme X, 2001 • Couleurs, Fidel Anthelme X, 2001 • Catalogue, coll. Week-end, L'Attente, 2000 • Pages de tests, Poésie Express, 2000 • Chormaux moisis, La Chambre, 1999 • Décalaminages, Edgar Tampion/A&P, 1999 • Comment j'ai découpé certains de mes poèmes, Contre-Pied/A&P, 1996